En novembre 2011, la célèbre revue scientifique Nature a publié une étude sur la pollution à distance du maïs mexicain par du pollen de plante génétiquement modifiée. Cette étude a été rédigée par deux chercheurs de l’Université de Berkeley, Ignacio Chapela et David Quist. En revenant sur la validité contestable des arguments développée dans l’étude, Nature signale en mars 2002 que l’article n’aurait jamais dû être publié.
Déjà menacés par une entreprise mexicaine, les deux scientifiques font l’objet de virulents messages sur le forum d’une fondation spécialisée dans le soutien aux biotechnologies, AgBioWorld,. Ces messages sont diffusés notamment par deux personnes qui prétendent agir à titre individuel. Elles émettent de nombreux doutes sur la validité scientifique de l’étude, sur le côté engagé des scientifiques, sur leurs sources de financement. Ces accusations mettent en avant l’éventualité d’une manipulation des deux scientifiques qui joueraient sur la peur.
La polémique va enfler au cours des mois autour de l’article de Nature. Des centaines de messages alimentent la campagne de discrédit des deux scientifiques californiens.
Mais un journal britannique va contrer cette campagne de dénigrement. Un premier article du Guardian datant du 14 mai 2002 mit en cause les Fakepersuaders et accusa Monsanto d’avoir engagé le groupe Bivings, spécialisé dans le lobbying sur Internet et le viral marketing.
AgBioWorld lança alors une pétition contre cette l’étude et remet en cause le statut des chercheurs à l’université de Berkeley. Le Guardian remonte au créneau quinze jours plus tard avec un article sur les Corporatephantoms. Ce quotidien expose ses doutes sur Mary Murphy et Andura Smetacek, rattachées au groupe Bivings par l’intermédiaire d’une boîte mail. Le président du groupe Bivings démentit l’implication de son entreprise dans la remise en question de l’article des deux chercheurs de Nature et nie connaitre les deux personnes à l’origine de ce dénigrement. Aidé par le militant Jonathan Matthews, le journaliste du Gardian s’aperçut que les emails viennent en fait d’un webdesigner de Bivings et de son chef marketing internet.
Bivings a été définitivement fermée après une attaque menée par le collectif Anonymous. Selon les hacktivistes d’Anonymous, le site Internet du Groupe Bivings a été effacé, leur base de données a été piraté, des centaines de courriels ont été volés et sont maintenant visibles, et une base de données de documents de Monsanto aété acquise.
Déjà menacés par une entreprise mexicaine, les deux scientifiques font l’objet de virulents messages sur le forum d’une fondation spécialisée dans le soutien aux biotechnologies, AgBioWorld,. Ces messages sont diffusés notamment par deux personnes qui prétendent agir à titre individuel. Elles émettent de nombreux doutes sur la validité scientifique de l’étude, sur le côté engagé des scientifiques, sur leurs sources de financement. Ces accusations mettent en avant l’éventualité d’une manipulation des deux scientifiques qui joueraient sur la peur.
La polémique va enfler au cours des mois autour de l’article de Nature. Des centaines de messages alimentent la campagne de discrédit des deux scientifiques californiens.
Mais un journal britannique va contrer cette campagne de dénigrement. Un premier article du Guardian datant du 14 mai 2002 mit en cause les Fakepersuaders et accusa Monsanto d’avoir engagé le groupe Bivings, spécialisé dans le lobbying sur Internet et le viral marketing.
AgBioWorld lança alors une pétition contre cette l’étude et remet en cause le statut des chercheurs à l’université de Berkeley. Le Guardian remonte au créneau quinze jours plus tard avec un article sur les Corporatephantoms. Ce quotidien expose ses doutes sur Mary Murphy et Andura Smetacek, rattachées au groupe Bivings par l’intermédiaire d’une boîte mail. Le président du groupe Bivings démentit l’implication de son entreprise dans la remise en question de l’article des deux chercheurs de Nature et nie connaitre les deux personnes à l’origine de ce dénigrement. Aidé par le militant Jonathan Matthews, le journaliste du Gardian s’aperçut que les emails viennent en fait d’un webdesigner de Bivings et de son chef marketing internet.
Bivings a été définitivement fermée après une attaque menée par le collectif Anonymous. Selon les hacktivistes d’Anonymous, le site Internet du Groupe Bivings a été effacé, leur base de données a été piraté, des centaines de courriels ont été volés et sont maintenant visibles, et une base de données de documents de Monsanto aété acquise.