En juillet 2012, le groupe Philip Morris a dénoncé dans un communiqué de presse une « explosion » de la contrebande de tabac. L’objectif de la multinationale était de faire pression sur l’Etat pour entrainer une diminution des taxes afin de ne pas ralentir la consommation de tabac, très vulnérable face à la hausse des prix.
Le groupe international a bien conscience de l’enjeu économique que représente cette politique de sur taxation du tabac. Véritable aubaine pour l’Etat qui en contrôle à sa guise la taxation, le marché du tabac n’en reste pas moins lucratif pour les géants de la cigarette. La tactique utilisée ici par Philip Morris est un pur cas de guerre de l’information. L’entreprise affirme qu’une cigarette sur 6 serait issue de la contrebande. Or, nous savons par le service des Douanes que la contrebande ne représente en réalité que 5% du volume des achats de tabac en France. Tandis que 15% de ces achats proviennent des zones frontalières. Le groupe Philip Morris fait donc un amalgame volontaire entre la contrebande et les achats frontaliers, qui eux sont autorisés par la loi.
Le groupe Philip Morris devrait pourtant faire profil bas sur un tel dossier dans la mesure où il a dû débourser en 2004 près d’un milliard d’euros parce qu’il était accusé depuis plusieurs années par l’Union Européenne de soutenir indirectement la contrebande de cigarettes.
Le groupe international a bien conscience de l’enjeu économique que représente cette politique de sur taxation du tabac. Véritable aubaine pour l’Etat qui en contrôle à sa guise la taxation, le marché du tabac n’en reste pas moins lucratif pour les géants de la cigarette. La tactique utilisée ici par Philip Morris est un pur cas de guerre de l’information. L’entreprise affirme qu’une cigarette sur 6 serait issue de la contrebande. Or, nous savons par le service des Douanes que la contrebande ne représente en réalité que 5% du volume des achats de tabac en France. Tandis que 15% de ces achats proviennent des zones frontalières. Le groupe Philip Morris fait donc un amalgame volontaire entre la contrebande et les achats frontaliers, qui eux sont autorisés par la loi.
Le groupe Philip Morris devrait pourtant faire profil bas sur un tel dossier dans la mesure où il a dû débourser en 2004 près d’un milliard d’euros parce qu’il était accusé depuis plusieurs années par l’Union Européenne de soutenir indirectement la contrebande de cigarettes.