Guerre de l’information de l’ONG SHAC contre le laboratoire suédois AstraZeneca
SHAC (Stop Huntingdon Animal Cruelty) est une ONG créée en 1999 à Londres, et dont le seul et unique but est de fermer les laboratoires HLS (Huntingdon Life Sciences) pratiquant des expériences sur des animaux. L’association dénonce des pratiques cruelles et notamment la vivisection (dissection opérée sur un animal vivant) sur des singes. Or le propriétaire des laboratoires Huntingdon est le géant pharmaceutique suédois : AstraZeneca. Cela fait donc 13 ans que SHAC mène une violente guerre de l’information contre AstraZeneca. L’ONG a même monté un site à cet effet. SHAC a organisé plusieurs opérations coup de poing contre HLS et AstraZeneca qui sont relayées sur youtube. En voici quelques exemples :
Une première vidéo montre d’abord des images, volées par un membre de l’ONG infiltré, de singes emprisonnés dans de conditions abominables; puis la vidéo montre les différentes actions « choc » menées par des membres de SHAC notamment devant les bureaux londoniens de l’assureur français AXA, actionnaire d’Astra Zeneca.
Une deuxième vidéo montre des membres de SHAC manifestant avec des blouses ensanglantées devant le siège d’AstraZeneca en Suède.
Enfin une troisième vidéo est à mon sens la plus impressionnante, et la mieux montée. Après avoir montré des images de torture sur des singes, justifiant ainsi la cause de leur combat; la vidéo compile toutes les actions de SHAC à travers le monde.
Cependant, on peut s’étonner du fait que SHAC ait pour seul adversaire AstraZeneca et ses laboratoires HLS. Les associations de défense des animaux ont en général plusieurs cibles. On peut alors légitimement se demander si SHAC n’est pas l’invention d’un laboratoire concurrent qui voudrait déstabiliser AstraZeneca et son influence grandissante en Europe. Notons au passage que la création de SHAC en 1999 coïncide avec le rachat en avril de la même année du britannique Zeneca PLC par le suédois Astra B. Il est aussi intéressant de noter que le siège social de SHAC est à Londres. Mais tout cela n’est peut-être qu’une coïncidence.
Une affaire du même type a eu lieu en France au cours des années 90. Une association française avait lancé une campagne d’opinion contre la compagnie Air France pour ses opérations de transport d’animaux destinés aux laboratoires pharmaceutiques. Derrière cette attaque s’en est peut-être cachée une seconde à l’origine de la première, à savoir la recherche de l’interdiction de l’expérimentation animale en France mais aussi en Europe. L’effet final recherché de cette attaque informationnelle à double détente aurait été le détournement de ce marché vers un autre continent. Et les commanditaires réels de l’attaque ne seraient pas les dirigeants de l’association mais des laboratoires pharmaceutiques non européens.
Une première vidéo montre d’abord des images, volées par un membre de l’ONG infiltré, de singes emprisonnés dans de conditions abominables; puis la vidéo montre les différentes actions « choc » menées par des membres de SHAC notamment devant les bureaux londoniens de l’assureur français AXA, actionnaire d’Astra Zeneca.
Une deuxième vidéo montre des membres de SHAC manifestant avec des blouses ensanglantées devant le siège d’AstraZeneca en Suède.
Enfin une troisième vidéo est à mon sens la plus impressionnante, et la mieux montée. Après avoir montré des images de torture sur des singes, justifiant ainsi la cause de leur combat; la vidéo compile toutes les actions de SHAC à travers le monde.
Cependant, on peut s’étonner du fait que SHAC ait pour seul adversaire AstraZeneca et ses laboratoires HLS. Les associations de défense des animaux ont en général plusieurs cibles. On peut alors légitimement se demander si SHAC n’est pas l’invention d’un laboratoire concurrent qui voudrait déstabiliser AstraZeneca et son influence grandissante en Europe. Notons au passage que la création de SHAC en 1999 coïncide avec le rachat en avril de la même année du britannique Zeneca PLC par le suédois Astra B. Il est aussi intéressant de noter que le siège social de SHAC est à Londres. Mais tout cela n’est peut-être qu’une coïncidence.
Une affaire du même type a eu lieu en France au cours des années 90. Une association française avait lancé une campagne d’opinion contre la compagnie Air France pour ses opérations de transport d’animaux destinés aux laboratoires pharmaceutiques. Derrière cette attaque s’en est peut-être cachée une seconde à l’origine de la première, à savoir la recherche de l’interdiction de l’expérimentation animale en France mais aussi en Europe. L’effet final recherché de cette attaque informationnelle à double détente aurait été le détournement de ce marché vers un autre continent. Et les commanditaires réels de l’attaque ne seraient pas les dirigeants de l’association mais des laboratoires pharmaceutiques non européens.