L’académie de médecine a publié en mars 2012, un rapport sur la place des génériques dans la prescription. Ce nouveau rapport relance les débats sur les médicaments génériques.
Depuis un décret du 11 juin 1999, les pharmaciens sont autorisés à substituer les médicaments princeps par des versions génériques. Les discussions quant à l’utilisation de ces médicaments connaissent de nombreux rebondissement et évoluent au fil des années.
L’exemple le plus marquant fut celui de Biogaran, un laboratoire français de médicaments génériques. En 2011, une rumeur se propage très rapidement sur les réseaux sociaux internet. Benjamin Sarkozy, le frère de l’ancien président de la République, serait le PDG du groupe en question. Cette fausse information datait déjà de 2008 et est réapparue soudainement en 2011.
En 2004, beaucoup de brevets ont expiré, ouvrant ainsi un marché très large aux génériques. Ceux-ci ont alors connu une très forte croissance et la France a rattrapé son retard par rapport à ses voisins européens.
Cette poussée du générique n’est pourtant pas sans déplaire aux majors de la pharmacie. Deux lobbying s’affrontent actuellement : celui des médicaments princeps, le Leem pour Sanofi, GSK et d’autres, face à Gemme pour les génériques (Biogaran, Arrow…). La bataille la plus récente révèle que les médecins comme les laboratoires pharmaceutiques détenteurs des brevets, lancent des campagnes de dénigrement du générique ou du moins ne l’encouragent pas (refus de certains médecins de les prescrire ou de fournir toutes les informations nécessaires au patient). L’exemple le plus frappant en la matière est celui du rapport rendu par l’Académie de médecine. Face à cela, les laboratoires de génériques répliquent et s’organisent. Le Gemme vient de lancer sa campagne « Les génériques, ça devrait être systématique » afin de regagner la confiance du grand public.
Sources internet :
• « Biogaran-Sarkozy, la rumeur qui fait fantasmer la Toile », Le Point, 5 février 2011,
• « La guerre de l’information contre les génériques », Knowckers.org, 27 mars 2012,
• « Les ventes de génériques progressent fortement », Le Figaro économie, 03 février 2012,
Depuis un décret du 11 juin 1999, les pharmaciens sont autorisés à substituer les médicaments princeps par des versions génériques. Les discussions quant à l’utilisation de ces médicaments connaissent de nombreux rebondissement et évoluent au fil des années.
L’exemple le plus marquant fut celui de Biogaran, un laboratoire français de médicaments génériques. En 2011, une rumeur se propage très rapidement sur les réseaux sociaux internet. Benjamin Sarkozy, le frère de l’ancien président de la République, serait le PDG du groupe en question. Cette fausse information datait déjà de 2008 et est réapparue soudainement en 2011.
En 2004, beaucoup de brevets ont expiré, ouvrant ainsi un marché très large aux génériques. Ceux-ci ont alors connu une très forte croissance et la France a rattrapé son retard par rapport à ses voisins européens.
Cette poussée du générique n’est pourtant pas sans déplaire aux majors de la pharmacie. Deux lobbying s’affrontent actuellement : celui des médicaments princeps, le Leem pour Sanofi, GSK et d’autres, face à Gemme pour les génériques (Biogaran, Arrow…). La bataille la plus récente révèle que les médecins comme les laboratoires pharmaceutiques détenteurs des brevets, lancent des campagnes de dénigrement du générique ou du moins ne l’encouragent pas (refus de certains médecins de les prescrire ou de fournir toutes les informations nécessaires au patient). L’exemple le plus frappant en la matière est celui du rapport rendu par l’Académie de médecine. Face à cela, les laboratoires de génériques répliquent et s’organisent. Le Gemme vient de lancer sa campagne « Les génériques, ça devrait être systématique » afin de regagner la confiance du grand public.
Sources internet :
• « Biogaran-Sarkozy, la rumeur qui fait fantasmer la Toile », Le Point, 5 février 2011,
• « La guerre de l’information contre les génériques », Knowckers.org, 27 mars 2012,
• « Les ventes de génériques progressent fortement », Le Figaro économie, 03 février 2012,