La nouvelle manifestation contre le mariage homosexuel qui est annoncée pour le 13 janvier prochain à Paris s’inscrit dans un contexte de guerre de l’information larvée. La chasse aux photos a donné lieu à des illustrations qui se passent de commentaires. La mobilisation à venir inquiète le pouvoir politique qui sent qu’il sera difficile de masquer une participation massive. Les chaînes de Radio France seront sur la sellette dans la mesure où leur manière de rendre compte du débat est très partisan. La plupart des bulletins radios de France Inter, France Info et France Culture prennent partie en faveur du mariage homosexuel et recourent à des procédés de manipulation de l’information qui nous renvient dans certains cas à la période de l’ORTF lorsqu’il existait un Ministère de l’Information. Les chiffres de participation sont systématiquement minimisés lorsqu’il s’agit de couvrir les manifestations des opposantes, et optimisés dans le comptage des cortèges des adeptes d’une nouvelle législations. Il est clair que si le nombre des manifestants du 13 janvier atteint le chiffre de plusieurs centaines de milliers de personnes, les chaînes de radio du service public vont devoir rivaliser d’ingéniosité radiophonique pour atténuer la portée de l’évènement.
Les comparaisons de chiffres sont intéressantes. Prenons l’exemple de la manifestation du 17 novembre : 30 000 personnes ont défilé à Lyon selon la police alors que la manifestation des personnes favorables au mariage homosexuel ne réunissaient quelques semaines plus tard dans cette même ville que 4 500 personnes, en dépit de la présence du député socialiste Erwann Binet, rapporteur du projet de loi.
La manifestation du 16 décembre dernier n’a pas réuni le nombre escompté par les organisateurs de l’appel en faveur du mariage homosexuel. Une dizaine de milliers de personnes alors qu’ils en attendaient quarante à cinquante mille. Cet échec relatif n’a pas été commenté dans les médias du service public qui ont présenté l’évènement en optimisant le nombre de participants.
Cette différence de traitement de l’information va sans doute obliger les opposants à compenser ce déficit par une occupation du terrain par le biais des réseaux sociaux et surtout de prises d’image aérienne pour prouver l’ampleur de la manifestation si elle atteint leurs objectifs. Les risques de provocation ne doivent pas être négligés. C’est l’arme des minorités agissantes qui ont parfaitement assimilé le principe que l’information tue l’information. La provocation des Femen qui visait à perturber la manifestation des opposants au mariage homosexuel a été présentée dans la presse de gauche comme une agression de femmes libres agissant au nom de la liberté d’expression.
Rappelons à ce propos que le maire de Paris et le préfet de police ont estimé qu’il fallait conserver «une tenue décente et un comportement conforme aux bonnes mœurs et à l’ordre public». A défaut de quoi, a précisé la Préfecture de Police, que le nudisme est formellement interdit dans la capitale par la loi qui prévoit que «toute tenue qui laisserait entrevoir les parties génitales ou la poitrine constitue une exhibition sexuelle, punissable d’un an d’emprisonnement». Les « courageuses » Femen ont depuis manifesté habillées samedi 15 décembre devant l’Ambassade d'Égypte.
Les comparaisons de chiffres sont intéressantes. Prenons l’exemple de la manifestation du 17 novembre : 30 000 personnes ont défilé à Lyon selon la police alors que la manifestation des personnes favorables au mariage homosexuel ne réunissaient quelques semaines plus tard dans cette même ville que 4 500 personnes, en dépit de la présence du député socialiste Erwann Binet, rapporteur du projet de loi.
La manifestation du 16 décembre dernier n’a pas réuni le nombre escompté par les organisateurs de l’appel en faveur du mariage homosexuel. Une dizaine de milliers de personnes alors qu’ils en attendaient quarante à cinquante mille. Cet échec relatif n’a pas été commenté dans les médias du service public qui ont présenté l’évènement en optimisant le nombre de participants.
Cette différence de traitement de l’information va sans doute obliger les opposants à compenser ce déficit par une occupation du terrain par le biais des réseaux sociaux et surtout de prises d’image aérienne pour prouver l’ampleur de la manifestation si elle atteint leurs objectifs. Les risques de provocation ne doivent pas être négligés. C’est l’arme des minorités agissantes qui ont parfaitement assimilé le principe que l’information tue l’information. La provocation des Femen qui visait à perturber la manifestation des opposants au mariage homosexuel a été présentée dans la presse de gauche comme une agression de femmes libres agissant au nom de la liberté d’expression.
Rappelons à ce propos que le maire de Paris et le préfet de police ont estimé qu’il fallait conserver «une tenue décente et un comportement conforme aux bonnes mœurs et à l’ordre public». A défaut de quoi, a précisé la Préfecture de Police, que le nudisme est formellement interdit dans la capitale par la loi qui prévoit que «toute tenue qui laisserait entrevoir les parties génitales ou la poitrine constitue une exhibition sexuelle, punissable d’un an d’emprisonnement». Les « courageuses » Femen ont depuis manifesté habillées samedi 15 décembre devant l’Ambassade d'Égypte.