Dimanche 21 octobre, un petit évènement a eu lieu dans l’émission L’esprit public de France Culture qui traitait de la compétitivité de la France. Eric le Boucher, directeur de la rédaction d’Enjeux-Les Echos, éditorialiste du site Slate.fr, cite dans la dernière partie de l’émission l’épisode de sa vie où il a constaté la manière dont les médias allemands avaient commenté de manière très négative l’arrivée d’un modèle haut de gamme de Peugeot sur le marché allemand. Cette méthode déloyale pour déstabiliser une firme par une communication d’influence indirecte devient dans la bouche de Thierry Pech, directeur de la rédaction d’Alternatives économiques, un problème de gestion d’image... Lorsqu’on sort du politiquement correct, on essaie d’aborder la véritable question qui porte sur le modus operandi pour ne pas être victime de ce type d’affrontement informationnel.
Les groupes automobiles allemands ont la réputation d’être très offensifs. Dans le passé, le magazine Der Spiegel avait rendu compte de la manière dont ces derniers avaient fait passer le message dans les médias d’Outre Rhin comme quoi les pluies acides qui affectaient les arbres de la Forêt Noire avaient pour origine la pollution automobile. L’industrie automobile allemande avait une avance technologique sur les émissions de CO2. Cette campagne de presse incita la Commission européenne à changer la réglementation, ce qui obligea les groupes européens concurrents à se mettre aux nouvelles normes. L’influence « compétitive » des groupes allemands de l’industrie automobile s’est aussi manifestée à Bruxelles et par medias interposés pour défendre les grosses cylindrées. Les pressions des défenseurs de l’environnement sont pour l’instant restées lettres mortes dans ce dossier.
Habituellement, l’émission l’Esprit public suit une ligne éditoriale très conformiste, comparable à celle suivie dans les émissions-clés du week end comme La rumeur du monde (réécoutez à ce propos l’interview de Pascal Lamy est un exemple sur la manière d’énoncer des idées reçues sans aucune grille de lecture innovante sur la gouvernance d’un Etat en situation de crise) ou l’Economie en question (vous pouvez aussi réécouter l’émission diffusée le 13 octobre dernier et qui donne une lecture limitée à l’orthodoxie des économistes sur la partie « émergée » de la guerre des monnaies.
Le suivi régulier des ces émissions démontrent la faible capacité de France Culture à sortir des discussions très conventionnelles du microcosme parisien.
Les groupes automobiles allemands ont la réputation d’être très offensifs. Dans le passé, le magazine Der Spiegel avait rendu compte de la manière dont ces derniers avaient fait passer le message dans les médias d’Outre Rhin comme quoi les pluies acides qui affectaient les arbres de la Forêt Noire avaient pour origine la pollution automobile. L’industrie automobile allemande avait une avance technologique sur les émissions de CO2. Cette campagne de presse incita la Commission européenne à changer la réglementation, ce qui obligea les groupes européens concurrents à se mettre aux nouvelles normes. L’influence « compétitive » des groupes allemands de l’industrie automobile s’est aussi manifestée à Bruxelles et par medias interposés pour défendre les grosses cylindrées. Les pressions des défenseurs de l’environnement sont pour l’instant restées lettres mortes dans ce dossier.
Habituellement, l’émission l’Esprit public suit une ligne éditoriale très conformiste, comparable à celle suivie dans les émissions-clés du week end comme La rumeur du monde (réécoutez à ce propos l’interview de Pascal Lamy est un exemple sur la manière d’énoncer des idées reçues sans aucune grille de lecture innovante sur la gouvernance d’un Etat en situation de crise) ou l’Economie en question (vous pouvez aussi réécouter l’émission diffusée le 13 octobre dernier et qui donne une lecture limitée à l’orthodoxie des économistes sur la partie « émergée » de la guerre des monnaies.
Le suivi régulier des ces émissions démontrent la faible capacité de France Culture à sortir des discussions très conventionnelles du microcosme parisien.