Le Nouvel Observateur sort un article particulièrement percutant sur les OGM. Cet hebdomadaire nous renvoie à un article publié le 19 septembre dans la revue américaine "Food and Chemical Toxicology" – qui est présentée comme une référence en matière de toxicologie alimentaire. Cette revue rend public les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. L’équipe de recherche française a mené de nombreuses expériences sur deux cents rats nourris au maïs transgénique. Leur démarche scientifique fait ressortir un constat particulièrement inquiétant sur les tumeurs et autres pathologies lourdes dont les cobayes ont été victimes. Le journaliste du Nouvel Obs Guillaume Malaurie relate le récit de l’opération – nom de code In Vivo – et évoque la manière dont elle a été menée. Pour travailler à partir de la matière première OGM, les chercheurs français ont dû mis du temps et agir avec un maximum de discrétion pour utiliser des semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto. Ils ont rusé en passant par l’intermédiaire d’un lycée agricole canadien. A la fin de l’année 2007, ils ont pu rapatrier des récoltes à base d’OGM2007 et fabriquer ensuite des croquettes destinées à l’alimentation des rats de laboratoire.
Les médias vont être très sollicités dans les semaines qui viennent sur le sujet, notamment à cause de la parution de l’ouvrage de Corinne Lepage ("La vérité sur les OGM, c’est notre affaire", Editions Charles Léopold Mayer), ainsi que par la sortir du film de Jean-Paul Jaud, "Tous Cobayes ?" Comme le rappelle un commentaire de l’article : « un ancien directeur des opérations de la multinationale Monsanto affirme que la société avait l'habitude de falsifier des données scientifiques pour obtenir les agréments nécessaires à la commercialisation de leurs produits, révèle India Today."
Le débat va donc être vif et il permettra une nouvelle fois de vérifier si tous ces aspects sont pris en compte. Rappelons une fois de plus qu’une partie non négligeable de la viande importée en France en provenance d’Amérique latine est nourrie à base d’OGM. Les détracteurs des OGM en France n’ont toujours pas mené d’actions d’envergure sur ce sujet et on peut s’interroger sur cette omission.
Les médias vont être très sollicités dans les semaines qui viennent sur le sujet, notamment à cause de la parution de l’ouvrage de Corinne Lepage ("La vérité sur les OGM, c’est notre affaire", Editions Charles Léopold Mayer), ainsi que par la sortir du film de Jean-Paul Jaud, "Tous Cobayes ?" Comme le rappelle un commentaire de l’article : « un ancien directeur des opérations de la multinationale Monsanto affirme que la société avait l'habitude de falsifier des données scientifiques pour obtenir les agréments nécessaires à la commercialisation de leurs produits, révèle India Today."
Le débat va donc être vif et il permettra une nouvelle fois de vérifier si tous ces aspects sont pris en compte. Rappelons une fois de plus qu’une partie non négligeable de la viande importée en France en provenance d’Amérique latine est nourrie à base d’OGM. Les détracteurs des OGM en France n’ont toujours pas mené d’actions d’envergure sur ce sujet et on peut s’interroger sur cette omission.