La campagne lancée par les ONG contre Thalès s’appuie sur le fait que le groupe français Thalès vend des caméras thermiques destinées aux chars russes qui peuvent être éventuellement vendus à la Syrie. Cette campagne fait suite à celle qui a affecté sérieusement l’image d’Amesys, une filiale de la société informatique française Bull. Amesys fait l’objet d’une information judiciaire pour complicité d’actes de tortures en Libye devant les juridictions parisiennes. La Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH) avaient déposé plainte pour les actions réalisées par la filiale de Bull en Libye entre 2007 et 2009. L’affaire a été lancée à la suite des articles publiés en été 2011 par le journal américain Wall Street Journal qui accuse Amesys d’avoir livré au régime de Khadafi du matériel destiné à surveiller les opposants au régime.
Ces deux affaires en rappellent une troisième, celle qui a affecté la société NSN, filiale commune de Siemens et de Nokia qui a été montrée du doigt par les médias américains en 2008 lors des élections iraniennes. Le Wall Street Journal, repris dans de très nombreux média américains, montre comment Nokia et Siemens, à travers une joint venture, auraient vendu au gouvernement Iranien un système complexe de surveillance permettant d’inspecter le trafic web du pays. La technologie, connue sous le nom de “deep packet inspection”, permettrait à la cyberpolice Iranienne de lire les informations qui circulent sur le net et de surveiller les internautes.
Ces trois affaires ont un point commun : les stratégies d’influence des États-Unis et les actions indirectes qui en découlent. Il est important de noter que les sociétés qui son t attaquées sont européennes alors que des entreprises nord-américaines font le même type de commerce avec ce type de pays. Dans ces affaires, les ONG ne sont que des spectateurs actifs qui jouent leur rôle en tirant le maximum de notoriété de leur rente de situation de chevalier blanc.
Le plus inquiétant est la frilosité du camp français qui connait parfaitement le fin mot de l’histoire et qui s’avère incapable de remettre les Américains à leur place en faisant en sorte qu’ils soient pris eux aussi dans le collimateur des médias. En revanche, il y a peu à attendre des ONG qui sont très pugnaces dès qu’il s’agit de dénoncer les dérapages d’une firme européenne et étrangement passives pour lancer le même type de campagne contre une firme nord-américaine.
Ces deux affaires en rappellent une troisième, celle qui a affecté la société NSN, filiale commune de Siemens et de Nokia qui a été montrée du doigt par les médias américains en 2008 lors des élections iraniennes. Le Wall Street Journal, repris dans de très nombreux média américains, montre comment Nokia et Siemens, à travers une joint venture, auraient vendu au gouvernement Iranien un système complexe de surveillance permettant d’inspecter le trafic web du pays. La technologie, connue sous le nom de “deep packet inspection”, permettrait à la cyberpolice Iranienne de lire les informations qui circulent sur le net et de surveiller les internautes.
Ces trois affaires ont un point commun : les stratégies d’influence des États-Unis et les actions indirectes qui en découlent. Il est important de noter que les sociétés qui son t attaquées sont européennes alors que des entreprises nord-américaines font le même type de commerce avec ce type de pays. Dans ces affaires, les ONG ne sont que des spectateurs actifs qui jouent leur rôle en tirant le maximum de notoriété de leur rente de situation de chevalier blanc.
Le plus inquiétant est la frilosité du camp français qui connait parfaitement le fin mot de l’histoire et qui s’avère incapable de remettre les Américains à leur place en faisant en sorte qu’ils soient pris eux aussi dans le collimateur des médias. En revanche, il y a peu à attendre des ONG qui sont très pugnaces dès qu’il s’agit de dénoncer les dérapages d’une firme européenne et étrangement passives pour lancer le même type de campagne contre une firme nord-américaine.