La 42ème assemblée de l’OEA, le plus ancien des mécanismes américains d’intégration régionale, a lieu du 3 au 5 juin 2012 à La Paz, Bolivie, en l’absence notoire du chef du Département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique, Hillary Clinton, et avec la seule présence de deux chefs d’État : Morales pour la Bolivie et Correa pour l’Équateur. Avec des postures variées et parfois opposées, 34 pays américains présents à la 42ème assemblée de l’OEA prévoient d’analyser la nécessité de la mise en place de politiques alimentaires visant, par exemple, à combattre la volatilité des prix des denrées alimentaires et à aider les petits producteurs, qui apportent 60% des aliments basiques du continent.
En charge de l’inauguration du sommet international des organisations syndicales, paysannes et indigènes, qui débat en parallèle de la 42ème assemblée de l’OEA, le président bolivien Evo Morales à exprimé le besoin de créer une politique régionale de sécurité alimentaire avec souveraineté. A l’occasion de l’inauguration du sommet international des organisations syndicales, paysannes et indigènes, Evo Morales a présenté une proposition de politique régionale de sécurité alimentaire avec souveraineté. Celle-ci sera étudiée en parallèle par les assistants à la 42ème Assemblée de l’Organisation des États Américains (OEA). Le président bolivien comprend par souveraineté le droit des nations «à définir leurs propres politiques et stratégies durables de production, distribution et consommation des aliments qui assurent le droit à l’alimentation pour toute la population».
Dans le passé, la Bolivie a été dépendante des donations de blé en provenance des US, les donations «n’étaient pas par solidarité mais une forme de domination du peuple bolivien» Morales dixit. Cette déclaration arrive après le rapport de la Carte de la Faim 2011 présentée par la FAO en avril dernier. Elle fait l’état de la faim chronique de 53 millions d’habitants du continent américain, dont la Bolivie est le 3ème pays le plus affecté après Haïti et la République Dominicaine, avec 27% de sa population sous-alimentée. Depuis les colonnes du journal bolivien La Razón, Morales prône une politique publique de souveraineté des ressources, en affirmant que « les services basiques d’énergie, eau, électricité et télécommunications ne devraient jamais être des affaires privées», mais rester sous l’égide de l’État. David Choquehuanca, le ministre des affaires étrangères de Bolivie, rappelle à ce propos que «les crises alimentaire, énergétique, financière et climatique» sont la conséquence des «déséquilibres et inégalités du modèle de développement mis en place par la société occidentale». Ses déclarations, visant potentiellement la campagne présidentielle bolivienne de 2014, viennent à l’encontre de la vision de la droite bolivienne en particulier et latino-américaine en général, laquelle -à différence de la posture protectrice et nationaliste des forces politiques françaises-, soutient le libéralisme économique et la dérégulation des marchés, toutes activités confondues, en dépit du développement des industries nationales.
Sources : EFE LatAm, America Infobae (Argentine), La Razón (Bolivie), FAO (ONU).
En charge de l’inauguration du sommet international des organisations syndicales, paysannes et indigènes, qui débat en parallèle de la 42ème assemblée de l’OEA, le président bolivien Evo Morales à exprimé le besoin de créer une politique régionale de sécurité alimentaire avec souveraineté. A l’occasion de l’inauguration du sommet international des organisations syndicales, paysannes et indigènes, Evo Morales a présenté une proposition de politique régionale de sécurité alimentaire avec souveraineté. Celle-ci sera étudiée en parallèle par les assistants à la 42ème Assemblée de l’Organisation des États Américains (OEA). Le président bolivien comprend par souveraineté le droit des nations «à définir leurs propres politiques et stratégies durables de production, distribution et consommation des aliments qui assurent le droit à l’alimentation pour toute la population».
Dans le passé, la Bolivie a été dépendante des donations de blé en provenance des US, les donations «n’étaient pas par solidarité mais une forme de domination du peuple bolivien» Morales dixit. Cette déclaration arrive après le rapport de la Carte de la Faim 2011 présentée par la FAO en avril dernier. Elle fait l’état de la faim chronique de 53 millions d’habitants du continent américain, dont la Bolivie est le 3ème pays le plus affecté après Haïti et la République Dominicaine, avec 27% de sa population sous-alimentée. Depuis les colonnes du journal bolivien La Razón, Morales prône une politique publique de souveraineté des ressources, en affirmant que « les services basiques d’énergie, eau, électricité et télécommunications ne devraient jamais être des affaires privées», mais rester sous l’égide de l’État. David Choquehuanca, le ministre des affaires étrangères de Bolivie, rappelle à ce propos que «les crises alimentaire, énergétique, financière et climatique» sont la conséquence des «déséquilibres et inégalités du modèle de développement mis en place par la société occidentale». Ses déclarations, visant potentiellement la campagne présidentielle bolivienne de 2014, viennent à l’encontre de la vision de la droite bolivienne en particulier et latino-américaine en général, laquelle -à différence de la posture protectrice et nationaliste des forces politiques françaises-, soutient le libéralisme économique et la dérégulation des marchés, toutes activités confondues, en dépit du développement des industries nationales.
Sources : EFE LatAm, America Infobae (Argentine), La Razón (Bolivie), FAO (ONU).