Le Congrès américain émet depuis plusieurs mois un certain nombre d’avis pour dénoncer les actes de prédation économique et les avantages que des nouveaux entrants accordent à des champions nationaux. Les trotskistes de la quatrième internationale suivent cette actualité américaine. Voici l’extrait d’un article publié le 20 octobre 2011 sur le world socialist web site :
« Le projet de loi proposé jeudi au sénat américain, avec le soutien des deux partis, autorisant une guerre commerciale des États-Unis avec la Chine, est une diversion cynique. Dans le contexte d'une vague grandissante de protestations contre Wall Street, les démocrates ont pris les devants pour essayer de fournir un bouc émissaire étranger à la crise du capitalisme américain.
Le projet de loi a été soumis par le sénateur Sherrod Brown d'Ohio, l'un des États les plus durement touchés par l'effondrement de la production manufacturière américaine, et a bénéficié du soutien ardent d'autres démocrates d’États industriels comme Debbie Stabenov du Michigan, Charles Schumer de New York et Robert Casey de Pennsylvanie.
Douze sénateurs républicains ont rejoints la plupart des démocrates pour fournir une majorité de 62 contre 38 pour imposer la clôture au débat sur le projet de loi. Parmi eux figurent certain des sénateurs les plus réactionnaires du sénat, dont six des États du Sud dévastés par les fermetures des usines textile : Richard Burr de Caroline du Nord, Thad Cochran du Mississippi, Saxby Chambliss et Johnny Isakson de Géorgie, et Jefferson Sessions et Richard Shelby d'Alabama.
L'un des plus bellicistes au congrès, le républicain Lindsey Graham de la Caroline du Sud, a soutenu le projet de loi lors du vote de procédure lundi par 79 contre 19 voix pour la présenter au sénat. Graham fait partie du groupe de près de vingt républicains à soutenir le projet de loi tout en votant contre la fin du débat dans une tentative d'ajouter plusieurs amendements réactionnaires.
Les démocrates et les républicains ont rivalisé pour porter les accusations les plus insistantes contre la Chine et sa soi-disant politique monétaire et commerciale prédatrice - comme si les entreprises et les banques américaines étaient des victimes innocentes, et non les organisations les plus prédatrices et impitoyables de la planète.»
Le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, pointe du doigt les capitalismes d’État chinois, vietnamien et russe. "La dernière fois que l'UE a changé de manière significative ses instruments de défense commerciale remonte à 16 ans. Le monde a profondément changé depuis", a affirmé le commissaire en charge du Commerce. L'exécutif européen souhaite donc que les entreprises européennes puissent poursuivre plus facilement des pays comme la Chine sans crainte de représailles. Une manière de tenter de contrer les avantages compétitifs indus à des entreprises nationales, sous la forme de financements avantageux ou d'accès préférentiel à certaines matières premières.
Pour éviter que des firmes européennes subissent des représailles en cas de dépôt de plaine, l’Union européenne se propose de porter plainte à leur place.
Bruxelles se défend d’entrer dans une démarche protectionniste mais a lancé une consultation publique en avril sur la stratégie de défense commerciale. De son côté, la Chine a interpellé l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour contester les enquêtes anti-subvention américaines concernant 22 catégories de produits chinois d'une valeur de 7,29 milliards de dollars.
"Les États-Unis ont utilisé les recours commerciaux de manière abusive et porté atteinte aux droits et intérêts d'entreprises chinoises", a indiqué le porte-parole chinois Shen Danyang.
« Le projet de loi proposé jeudi au sénat américain, avec le soutien des deux partis, autorisant une guerre commerciale des États-Unis avec la Chine, est une diversion cynique. Dans le contexte d'une vague grandissante de protestations contre Wall Street, les démocrates ont pris les devants pour essayer de fournir un bouc émissaire étranger à la crise du capitalisme américain.
Le projet de loi a été soumis par le sénateur Sherrod Brown d'Ohio, l'un des États les plus durement touchés par l'effondrement de la production manufacturière américaine, et a bénéficié du soutien ardent d'autres démocrates d’États industriels comme Debbie Stabenov du Michigan, Charles Schumer de New York et Robert Casey de Pennsylvanie.
Douze sénateurs républicains ont rejoints la plupart des démocrates pour fournir une majorité de 62 contre 38 pour imposer la clôture au débat sur le projet de loi. Parmi eux figurent certain des sénateurs les plus réactionnaires du sénat, dont six des États du Sud dévastés par les fermetures des usines textile : Richard Burr de Caroline du Nord, Thad Cochran du Mississippi, Saxby Chambliss et Johnny Isakson de Géorgie, et Jefferson Sessions et Richard Shelby d'Alabama.
L'un des plus bellicistes au congrès, le républicain Lindsey Graham de la Caroline du Sud, a soutenu le projet de loi lors du vote de procédure lundi par 79 contre 19 voix pour la présenter au sénat. Graham fait partie du groupe de près de vingt républicains à soutenir le projet de loi tout en votant contre la fin du débat dans une tentative d'ajouter plusieurs amendements réactionnaires.
Les démocrates et les républicains ont rivalisé pour porter les accusations les plus insistantes contre la Chine et sa soi-disant politique monétaire et commerciale prédatrice - comme si les entreprises et les banques américaines étaient des victimes innocentes, et non les organisations les plus prédatrices et impitoyables de la planète.»
Le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, pointe du doigt les capitalismes d’État chinois, vietnamien et russe. "La dernière fois que l'UE a changé de manière significative ses instruments de défense commerciale remonte à 16 ans. Le monde a profondément changé depuis", a affirmé le commissaire en charge du Commerce. L'exécutif européen souhaite donc que les entreprises européennes puissent poursuivre plus facilement des pays comme la Chine sans crainte de représailles. Une manière de tenter de contrer les avantages compétitifs indus à des entreprises nationales, sous la forme de financements avantageux ou d'accès préférentiel à certaines matières premières.
Pour éviter que des firmes européennes subissent des représailles en cas de dépôt de plaine, l’Union européenne se propose de porter plainte à leur place.
Bruxelles se défend d’entrer dans une démarche protectionniste mais a lancé une consultation publique en avril sur la stratégie de défense commerciale. De son côté, la Chine a interpellé l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour contester les enquêtes anti-subvention américaines concernant 22 catégories de produits chinois d'une valeur de 7,29 milliards de dollars.
"Les États-Unis ont utilisé les recours commerciaux de manière abusive et porté atteinte aux droits et intérêts d'entreprises chinoises", a indiqué le porte-parole chinois Shen Danyang.