L’édition du quotidien allemand Süddeutsche Zeitung à Munic fait le portait d’un citoyen hors du commun qui mène depuis des années une guerre de l’information contre une des firmes pétrolières les plus puissantes du monde. Le cas de Shell est très intéressant car il démontre les failles d’un système par rapport à une guerre d’usure menée par un faible contre un fort. Comme le rappelle le quotidien allemand, depuis plus de dix ans, John Donovan alimente le site Web www.royaldutchshellplc.com, sur lequel il dévoile les dysfonctionnements du consortium anglo-hollandais. Il a publié 25 000 articles. Il rend compte sur son site web des dysfonctionnements du premier groupe pétrolier mondial.
Le 25 novembre 2005 : John Donovan envoie un e-mail à Poutine. Il informe le gouvernement russe de la légèreté des normes de sécurité du projet de forage pétrolier Sakhaline-2. Shell est à l’époque l’actionnaire majoritaire d’une joint-venture avec le groupe pétrolier russe Gazprom. Leur champ pétrolifère commun, dans l’Est de la Sibérie, est l’un des projets principaux de Shell – 180 000 barils de brut par jour, 9,6 millions de tonnes de gaz par an. Dans l’ e-mail, Donavan révèle livre un document interne aux Russes. L’un des responsables de l’entreprise met en garde ses collègues de Londres contre les effets dévastateurs qu’aurait une catastrophe sur la plate-forme de forage.
Moins de deux ans après l’envoi de l’e-mail à Vladimir Poutine, un tribunal russe réduit la participation de Shell au rang de partenaire minoritaire en lui laissant une part de 27%. Donavan affirme qu’il dispose d’un réseau d’une vingtaine de personnes haut placées dans la compagnie et bien informées qui lui transmettent régulièrement des informations.
Le 25 novembre 2005 : John Donovan envoie un e-mail à Poutine. Il informe le gouvernement russe de la légèreté des normes de sécurité du projet de forage pétrolier Sakhaline-2. Shell est à l’époque l’actionnaire majoritaire d’une joint-venture avec le groupe pétrolier russe Gazprom. Leur champ pétrolifère commun, dans l’Est de la Sibérie, est l’un des projets principaux de Shell – 180 000 barils de brut par jour, 9,6 millions de tonnes de gaz par an. Dans l’ e-mail, Donavan révèle livre un document interne aux Russes. L’un des responsables de l’entreprise met en garde ses collègues de Londres contre les effets dévastateurs qu’aurait une catastrophe sur la plate-forme de forage.
Moins de deux ans après l’envoi de l’e-mail à Vladimir Poutine, un tribunal russe réduit la participation de Shell au rang de partenaire minoritaire en lui laissant une part de 27%. Donavan affirme qu’il dispose d’un réseau d’une vingtaine de personnes haut placées dans la compagnie et bien informées qui lui transmettent régulièrement des informations.