D’un côté la famille Péladeau et Quebecor de l’autre la famille Desmarais et l’annonceur public Radio Canada. Ces deux camps, représentant une grande majorité des médias télévisuels, radiodiffusés et la presse écrite au Québec, sont depuis de nombreuses années en concurrence. Cependant ces derniers mois les attaques se sont faites de plus virulentes et sont sorties du simple cadre économique.
En octobre 2011 Pierre Karl Péladeau, patron du groupe Quebecor, a devant le comité permanent de l'accès à l'information de la Chambre des communes à Ottawa reproché à Radio-Canada de ne pas rendre des comptes au public canadien. En continuant de refuser les demandes d'accès à l'information concernant les cotes d’écoutes de la chaîne, mais aussi en manquant de transparences quant à l’utilisation des 1.1 milliard de dollars de crédit parlementaires que reçoit la société chaque année. Pour répondre à ces propos Radio-Canada communiquant habituellement très peu à publié d’un communiqué de presse soulignant qu’au cours des trois dernières années Quebecor aussi a reçu plus d'un demi-milliard de dollars en subventions et se sans rendre de comptes aux Canadiens, mais aussi que les informations demandées à être publiées sont de natures stratégiques et ne peuvent pas être communiquées à un concurrent.
Non content de cette réponse Quebecor repart à l’assaut quelques semaines plus tard et attaquant directement la famille Desmarais. La famille Desmarais présente dans de nombreux secteurs de l’économie québécoise possède en particulier La Presse. De nombreux reportages diffusés sur les chaînes de Quebecor l’ont présenté comme entretenant des liens directs avec les décideurs politiques de la province et étant avantagés quant à la publication de publicité de la part gouvernement. Là encore la réaction Radio-Canada/Famille Desmarais ne s’est pas fait attendre. A leur tour ils se sont concentrés sur les pratiques journalistiques du groupe Quebecor en montrant comment l’influence de l’empire médiatique pouvait provoques une dérive de l’infirmation et allé jusqu'à influencer des décisions du gouvernement provincial.
Les derniers acteurs de ce combat sont les politiques qui ont eux aussi ont choisi leur camp : les députés conservateurs se sont rangés du côté du conglomérat alors que ceux de l'opposition ont pris le parti de la société publique. Selon Alexandre Boulerice député du Nouveau Parti Démocratique : « on voit aujourd'hui, une alliance entre M. Péladeau et les conservateurs pour discréditer et miner Radio-Canada. On est face à une guerre commerciale. Ce n'est pas une question d'accès à l'information, ce n'est pas une question de transparence. C'est une question de gros sous et de marché.» Alors que de l’autre côté le conservateur Dean Del Matro, a noté qu'il fallait du «courage» pour s'en prendre à la société d'État.
Epilogue: le vendredi 2 mars 2012 un partenariat a été signé entre Quebecor Media et Radio Canada. Les modalités de cette entente n’ont pas été dévoilées, mais cela concerne a priori l’achat de publicité de la part de la société d’État dans les médias du groupe Quebecor.
En effet dés lundi matin, le «Journal de Montréal» (appartenant au groupe Quebecor) présentait une publicité pour un épisode de la série «Les Boys» diffusé par Radio-Canada¬. Ce partenariat pourrait bien être le premier pas vers une trêve entre les deux géants de l’information ; affaire à suivre.
En octobre 2011 Pierre Karl Péladeau, patron du groupe Quebecor, a devant le comité permanent de l'accès à l'information de la Chambre des communes à Ottawa reproché à Radio-Canada de ne pas rendre des comptes au public canadien. En continuant de refuser les demandes d'accès à l'information concernant les cotes d’écoutes de la chaîne, mais aussi en manquant de transparences quant à l’utilisation des 1.1 milliard de dollars de crédit parlementaires que reçoit la société chaque année. Pour répondre à ces propos Radio-Canada communiquant habituellement très peu à publié d’un communiqué de presse soulignant qu’au cours des trois dernières années Quebecor aussi a reçu plus d'un demi-milliard de dollars en subventions et se sans rendre de comptes aux Canadiens, mais aussi que les informations demandées à être publiées sont de natures stratégiques et ne peuvent pas être communiquées à un concurrent.
Non content de cette réponse Quebecor repart à l’assaut quelques semaines plus tard et attaquant directement la famille Desmarais. La famille Desmarais présente dans de nombreux secteurs de l’économie québécoise possède en particulier La Presse. De nombreux reportages diffusés sur les chaînes de Quebecor l’ont présenté comme entretenant des liens directs avec les décideurs politiques de la province et étant avantagés quant à la publication de publicité de la part gouvernement. Là encore la réaction Radio-Canada/Famille Desmarais ne s’est pas fait attendre. A leur tour ils se sont concentrés sur les pratiques journalistiques du groupe Quebecor en montrant comment l’influence de l’empire médiatique pouvait provoques une dérive de l’infirmation et allé jusqu'à influencer des décisions du gouvernement provincial.
Les derniers acteurs de ce combat sont les politiques qui ont eux aussi ont choisi leur camp : les députés conservateurs se sont rangés du côté du conglomérat alors que ceux de l'opposition ont pris le parti de la société publique. Selon Alexandre Boulerice député du Nouveau Parti Démocratique : « on voit aujourd'hui, une alliance entre M. Péladeau et les conservateurs pour discréditer et miner Radio-Canada. On est face à une guerre commerciale. Ce n'est pas une question d'accès à l'information, ce n'est pas une question de transparence. C'est une question de gros sous et de marché.» Alors que de l’autre côté le conservateur Dean Del Matro, a noté qu'il fallait du «courage» pour s'en prendre à la société d'État.
Epilogue: le vendredi 2 mars 2012 un partenariat a été signé entre Quebecor Media et Radio Canada. Les modalités de cette entente n’ont pas été dévoilées, mais cela concerne a priori l’achat de publicité de la part de la société d’État dans les médias du groupe Quebecor.
En effet dés lundi matin, le «Journal de Montréal» (appartenant au groupe Quebecor) présentait une publicité pour un épisode de la série «Les Boys» diffusé par Radio-Canada¬. Ce partenariat pourrait bien être le premier pas vers une trêve entre les deux géants de l’information ; affaire à suivre.