Le 9 janvier 2012 le président vénézuélien H Chavez reçoit en visite officielle son homologue iranien M Amanidejab. A l’occasion de cette visite le président Chavez prononce un discours qui est filmé par la télévision vénézuélienne. Lors de cette allocution le président vénézuélien, après les remerciements d’usage à l’encontre du président iranien, explique, non sans un certain humour, que les médias américains sont prêts à raconter tout et n’importe quoi pour discréditer cette rencontre. Par exemple faire croire aux occidentaux qu’il va faire sortir de terre des canons et des missiles pour bombarder Washington.
Le reportage de la télévision vénézuélienne rend bien compte de ce trait d’humour. En effet le président Chavez, qui est assez échaudé sur la manière dont certains médias reproduisent ses déclarations, s’exprime très clairement et distinctement pour que chacun puisse bien comprendre ce qu’il dit. La traduction était sous titrée en français. Les paroles prononcées en espagnol, étaient donc audibles et la crédibilité de ce reportage ne peut donc être mise en cause.
Il en est tout autrement de la vidéo réalisée à partir des mêmes sources par l’AFP. Cette dernière réalise un montage traduit oralement en français. La traduction fait croire qu’Hugo Chavez explique au président iranien qu’il dispose de missiles prêt à être envoyés sur Washington à la moindre occasion.
Cette « version AFP » a été révélée par plusieurs sites Internet qui les ont immédiatement mis sur leurs pages d’accueils respectifs. On peut alors se demander pourquoi l’AFP a laissé produire un faux aussi grossier. Non seulement cette « erreur » la décrédibilise, mais décrédibilise par ricochet l’ensemble de la profession, surtout aujourd’hui à l’heure d’Internet et de Twitter...
En fait, soit la direction de l’AFP n a pas vérifié les informations traduites – vu l’importance de ces déclarations cela aurait été un minimum - et elle manque singulièrement de professionnalisme; soit pire (et c’est difficile à imaginer) elle a volontairement produit un faux en toute connaissance de cause. De surcroît la seule réponse qu’a apportée l’AFP quand cette manipulation fut révélée fut de menacer d’une plainte les sites Internet qui l’avait révélé au seul motif du copyright. Mais il était déjà trop tard, les deux vidéos (celle de la télévision vénézuélienne et celle de l’AFP) faisaient déjà le buzz sur la plupart des réseaux sociaux…
Le reportage de la télévision vénézuélienne rend bien compte de ce trait d’humour. En effet le président Chavez, qui est assez échaudé sur la manière dont certains médias reproduisent ses déclarations, s’exprime très clairement et distinctement pour que chacun puisse bien comprendre ce qu’il dit. La traduction était sous titrée en français. Les paroles prononcées en espagnol, étaient donc audibles et la crédibilité de ce reportage ne peut donc être mise en cause.
Il en est tout autrement de la vidéo réalisée à partir des mêmes sources par l’AFP. Cette dernière réalise un montage traduit oralement en français. La traduction fait croire qu’Hugo Chavez explique au président iranien qu’il dispose de missiles prêt à être envoyés sur Washington à la moindre occasion.
Cette « version AFP » a été révélée par plusieurs sites Internet qui les ont immédiatement mis sur leurs pages d’accueils respectifs. On peut alors se demander pourquoi l’AFP a laissé produire un faux aussi grossier. Non seulement cette « erreur » la décrédibilise, mais décrédibilise par ricochet l’ensemble de la profession, surtout aujourd’hui à l’heure d’Internet et de Twitter...
En fait, soit la direction de l’AFP n a pas vérifié les informations traduites – vu l’importance de ces déclarations cela aurait été un minimum - et elle manque singulièrement de professionnalisme; soit pire (et c’est difficile à imaginer) elle a volontairement produit un faux en toute connaissance de cause. De surcroît la seule réponse qu’a apportée l’AFP quand cette manipulation fut révélée fut de menacer d’une plainte les sites Internet qui l’avait révélé au seul motif du copyright. Mais il était déjà trop tard, les deux vidéos (celle de la télévision vénézuélienne et celle de l’AFP) faisaient déjà le buzz sur la plupart des réseaux sociaux…