Entre le 20 et le 29 février, le conseil d’administration de Véolia Environnement, voire l’entreprise elle-même, a été déchirée par une tentative de déstabilisation d’Henri Proglio, ancien PDG (depuis fin 2009) et actuel PDG d’EDF contre Antoine Frérot, actuel PDG.
Lundi 20 février, Les Echos et Libération annoncent que Jean-Louis Borloo, ancien ministre de l’écologie, pourrait devenir PDG de l’entreprise française, évinçant ainsi M. Frérot. De cette annonce va découler tout le plan d’influence d’Henri Proglio, rapidement contré par la communication d’Antoine Frérot.
Les raisons de la bataille
Selon Le Monde, Henri Proglio n’apprécierait pas que son dauphin affiche les 15 milliards de dettes de Véolia alors qu’il pense son bilan comme très positif. Nous assistons ainsi à une bataille entre les deux parties afin de déterminer le coupable. Le patron d’EDF incrimine Antoine Frérot, suite aux 800 millions d’euros de dépréciations en juillet dernier.
De la rumeur à la contre-offensive
Mardi 21 février, La Tribune parle de « raid » car 5 administrateurs sur 17 auraient été approchés par Henri Proglio en préparation du vote au CA du 29 février. Ce « raid » est problématique pour Antoine Frérot car la grande majorité des membres du CA a été nommée par Proglio. La Charente Libre indique qu’il y aurait en réalité 7 votes en faveur d’Henri Proglio, 7 pour Antoine Frérot et 3 neutres.
Malgré la volonté d’Henri Proglio et les moyens mis en œuvre pour évincer Antoine Frérot, ce dernier est parvenu à établir une réelle guerre de l’information contre les offensives d’HP.
Dès le 20 février, il adresse une lettre, pseudo confidentielle, à tous ses « collègues », afin de les rassurer sur la situation. Les soutiens se manifestent rapidement. Le syndicat CFE-CGC le soutient car Véolia a besoin de stabilité car entreprise en pleine restructuration.
Une page Facebook se crée. Nommée « Soutenir Véolia », elle présente une revue de presse, mais surtout une lettre ouverte : « Nous n’entendons pas voir notre belle maison Véolia se transformer en lieu de villégiature pour personnalités en déshérence. » Ils défendent Antoine Frérot, arguant le fait que les résultats ne peuvent pas être imputés à un PDG fraîchement nommé. Le site weareveolia.fr (accès impossible au 10 mars 2012) est lancé le 27 février, souhaitant montrer la nouvelle dynamique en cours, partager ses succès et ses réussites et être fiers de l’entreprise.
Résultat: Antoine Frérot est maintenu à la tête de Véolia à l’issue du conseil du 29 février.
Lundi 20 février, Les Echos et Libération annoncent que Jean-Louis Borloo, ancien ministre de l’écologie, pourrait devenir PDG de l’entreprise française, évinçant ainsi M. Frérot. De cette annonce va découler tout le plan d’influence d’Henri Proglio, rapidement contré par la communication d’Antoine Frérot.
Les raisons de la bataille
Selon Le Monde, Henri Proglio n’apprécierait pas que son dauphin affiche les 15 milliards de dettes de Véolia alors qu’il pense son bilan comme très positif. Nous assistons ainsi à une bataille entre les deux parties afin de déterminer le coupable. Le patron d’EDF incrimine Antoine Frérot, suite aux 800 millions d’euros de dépréciations en juillet dernier.
De la rumeur à la contre-offensive
Mardi 21 février, La Tribune parle de « raid » car 5 administrateurs sur 17 auraient été approchés par Henri Proglio en préparation du vote au CA du 29 février. Ce « raid » est problématique pour Antoine Frérot car la grande majorité des membres du CA a été nommée par Proglio. La Charente Libre indique qu’il y aurait en réalité 7 votes en faveur d’Henri Proglio, 7 pour Antoine Frérot et 3 neutres.
Malgré la volonté d’Henri Proglio et les moyens mis en œuvre pour évincer Antoine Frérot, ce dernier est parvenu à établir une réelle guerre de l’information contre les offensives d’HP.
Dès le 20 février, il adresse une lettre, pseudo confidentielle, à tous ses « collègues », afin de les rassurer sur la situation. Les soutiens se manifestent rapidement. Le syndicat CFE-CGC le soutient car Véolia a besoin de stabilité car entreprise en pleine restructuration.
Une page Facebook se crée. Nommée « Soutenir Véolia », elle présente une revue de presse, mais surtout une lettre ouverte : « Nous n’entendons pas voir notre belle maison Véolia se transformer en lieu de villégiature pour personnalités en déshérence. » Ils défendent Antoine Frérot, arguant le fait que les résultats ne peuvent pas être imputés à un PDG fraîchement nommé. Le site weareveolia.fr (accès impossible au 10 mars 2012) est lancé le 27 février, souhaitant montrer la nouvelle dynamique en cours, partager ses succès et ses réussites et être fiers de l’entreprise.
Résultat: Antoine Frérot est maintenu à la tête de Véolia à l’issue du conseil du 29 février.