Dans cette période chaotique de désindustrialisation et crises multiples à répétition, les cabinets spécialisés dans le sauvetage et le redressement d’entreprises en difficulté sont aujourd’hui de plus en plus sollicités par des chefs d’entreprise qui cherchent à sauvegarder leurs activités ou assurer un développement. Les entreprises ont besoin de financement et lorsqu’elles sont en difficulté majeure, ce type de cabinet se présente souvent comme l’ultime recours. La majorité d’entre eux est légitime pour traiter le problème. Ce type d’intermédiation vaut aussi bien pour des entreprises en péril que pour des entreprises en phase innovante. La polémique qui est en train de voir le jour est due à des manœuvres pour le moins nocives de certains cabinets qui tiennent un double langage à leurs interlocuteurs. Officiellement, ils proposent aux entreprises en difficulté de les aider à s’en sortir en allant chercher des soutiens financiers. Mais certains avocats ou experts en conduite du changement mal intentionnés cachent derrière ce discours nourri de bonnes intentions d’autres desseins. Il arrive qu’ils soient en fait des poissons pilotes de prédateurs économiques qui ont la volonté de prendre le contrôle de l’entreprise en difficulté. Ces prédateurs ont au préalable identifié leur cible en évaluant l’intérêt financier d’une telle opération.
Comment procèdent-ils pour tromper les entreprises en difficulté qu’ils convoitent ? La première phase de l’opération consiste à réaliser un dossier d’objectif afin de recueillir le maximum d’informations de toute nature (technologiques, commerciales, bancaires) sur l’entreprise cible. Plus la situation de l’entreprise cible est difficile, plus le cabinet qui sert indirectement les objectifs cachés d’un prédateur est en position de force. Le marketing de cette démarche d’appui est très convaincant : une équipe qui agit comme un commando pour une durée moyenne de neuf mois afin d’atteindre les objectifs fixés.
Ce type de cabinet place souvent un directeur financier et un CEO dans l’entreprise en transition et peut y adjoindre selon les cas un directeur des ressources humaines, un directeur commercial, technique ou juridique. Les plans proposés par le cabinet ne se limitent pas à une réduction des coûts mais peuvent aller jusqu’au changement du PDG. Et c’est à ce niveau de l’intervention que se situe le piège éventuel. Les prédateurs qui agissent en coulisse cherchent à profiter des délais très serrés imposés souvent par les banques à leurs clients pour dramatiser la situation et pousser le patron de l’entreprise à la faute ou à accepter que la seule solution pour sauver l’entreprise soit son départ. Notons enfin que les prédateurs qui agissent ainsi sont souvent des fonds d’investissement.
Comment procèdent-ils pour tromper les entreprises en difficulté qu’ils convoitent ? La première phase de l’opération consiste à réaliser un dossier d’objectif afin de recueillir le maximum d’informations de toute nature (technologiques, commerciales, bancaires) sur l’entreprise cible. Plus la situation de l’entreprise cible est difficile, plus le cabinet qui sert indirectement les objectifs cachés d’un prédateur est en position de force. Le marketing de cette démarche d’appui est très convaincant : une équipe qui agit comme un commando pour une durée moyenne de neuf mois afin d’atteindre les objectifs fixés.
Ce type de cabinet place souvent un directeur financier et un CEO dans l’entreprise en transition et peut y adjoindre selon les cas un directeur des ressources humaines, un directeur commercial, technique ou juridique. Les plans proposés par le cabinet ne se limitent pas à une réduction des coûts mais peuvent aller jusqu’au changement du PDG. Et c’est à ce niveau de l’intervention que se situe le piège éventuel. Les prédateurs qui agissent en coulisse cherchent à profiter des délais très serrés imposés souvent par les banques à leurs clients pour dramatiser la situation et pousser le patron de l’entreprise à la faute ou à accepter que la seule solution pour sauver l’entreprise soit son départ. Notons enfin que les prédateurs qui agissent ainsi sont souvent des fonds d’investissement.