La société de développement de batteries « nouvelle génération », CoutourEnergySystems, a annoncé, le 17 janvier 2012, un investissement stratégique de la part du fonds américain In-Q-Tel, spécialisé dans la détection et le soutien aux entreprises innovantes pour le compte de la CIA.
Si le montant reste secret, la prise de participation, que constitue cet investissement, préfigure une véritable mainmise de la part de l’agence de renseignements américaine, sur un catalogue de 45 technologies brevetées ou en instance de brevet, dont les applications potentielles touchent aux secteurs, dits sensibles, du transport, de la défense ainsi qu’au marché de l'électronique médicale, industrielle et portable.
Or, lors du communiqué de presse annonçant le dit investissement, William Strecker, vice-président d'In-Q-Tel, a évoqué CoutourEnergySystems comme un « spinout » du « Californian Institut of technologie » ou Caltech. Cet élément de langage occultant le lien et donc le rôle de la France dans la création de l’entreprise est préoccupant si l’on considère que la société est née en 2007, d’une collaboration Franco-Américaine entre le Caltech et le CNRS et qu’Alex Mandl, actuel administrateur du fonds d’investissement financé par le congrès des États-Unis, avait déjà orchestré en 2006 l’assimilation par le Texas Investment groupe d’une entreprise française innovante, la société Gem plus créatrice de la carte à puce.
Contour EnergySystems, qui dispose déjà de partenariats stratégiques avec la NASA et le MIT ainsi que d’un laboratoire de R&D et de fabrication de prototypes très performants, et travaille à l’amélioration des propriétés de longévité, de résistance aux températures extrêmes, de densité et de fiabilité des batteries a par ailleurs annoncé plusieurs applications imminentes de ses techniques, dans le monde militaire. De toute évidence, les percées faites dans la réception GPS, l’alimentation de systèmes de vision de nuit et l’imagerie thermique, éléments déterminant de la durée des missions de surveillance, sont au cœur de la décision d’investissement de la CIA.
Si le montant reste secret, la prise de participation, que constitue cet investissement, préfigure une véritable mainmise de la part de l’agence de renseignements américaine, sur un catalogue de 45 technologies brevetées ou en instance de brevet, dont les applications potentielles touchent aux secteurs, dits sensibles, du transport, de la défense ainsi qu’au marché de l'électronique médicale, industrielle et portable.
Or, lors du communiqué de presse annonçant le dit investissement, William Strecker, vice-président d'In-Q-Tel, a évoqué CoutourEnergySystems comme un « spinout » du « Californian Institut of technologie » ou Caltech. Cet élément de langage occultant le lien et donc le rôle de la France dans la création de l’entreprise est préoccupant si l’on considère que la société est née en 2007, d’une collaboration Franco-Américaine entre le Caltech et le CNRS et qu’Alex Mandl, actuel administrateur du fonds d’investissement financé par le congrès des États-Unis, avait déjà orchestré en 2006 l’assimilation par le Texas Investment groupe d’une entreprise française innovante, la société Gem plus créatrice de la carte à puce.
Contour EnergySystems, qui dispose déjà de partenariats stratégiques avec la NASA et le MIT ainsi que d’un laboratoire de R&D et de fabrication de prototypes très performants, et travaille à l’amélioration des propriétés de longévité, de résistance aux températures extrêmes, de densité et de fiabilité des batteries a par ailleurs annoncé plusieurs applications imminentes de ses techniques, dans le monde militaire. De toute évidence, les percées faites dans la réception GPS, l’alimentation de systèmes de vision de nuit et l’imagerie thermique, éléments déterminant de la durée des missions de surveillance, sont au cœur de la décision d’investissement de la CIA.