Il y a 10 ans, le secteur du petit électroménager s’effondrait avec la faillite de Moulinex. Aujourd’hui, l’entreprise Seb est toujours là. Elle s’est hissée au rang de numéro 1 en Chine, grâce à sa filiale Supor, dans le domaine des articles culinaires (woks et autocuiseurs) et numéro 3 pour les articles électriques culinaires.
Dernièrement, China Central TV (CCTV), une des dix chaînes propriétés de l’Etat Chinois, a mis en cause les autocuiseurs de Supor. Le manganèse trouvé dans les aciers inoxydables utilisés pour leur fabrication serait susceptibles, selon la chaîne de télévision, d'avoir des conséquences néfastes sur le cerveau humain des consommateurs. Les produits de Suppor avaient été déjà mis en cause dans la presse locale chinoise au mois d’octobre 2011.
En conséquence, la cotation du titre Supor a été suspendue à la Bourse de Shenzhen toute la journée du vendredi 17 février.
La contre-attaque de Seb ne s’est pas fait attendre. Via un communiqué de Supor, diffusé sur son site Internet chinois, l’entreprise a mis en avant l'absence de législation précise sur le manganèse en Chine. Elle a, de plus, affirmé que, parmi les pays développés, seule l'Italie avait fixé des normes à ce sujet, auxquelles les produits Supor sont tout à fait conformes, selon un test conduit par le laboratoire allemand TÜV SÜD PSB de Shanghaï.
Quelques jours plus tard, le 22 février, Thierry de La Tour d'Artaise, le PDG de SEB, affirmait sur BFM business qu’ « il y a une confusion totale entre le taux de manganèse présent dans la poêle en inox et le relargage de manganèse dans l’alimentation », avant d’ajouter « le manganèse de nos produits passe dans l’alimentation à moins de 0,05 mg par kilos, alors que dans un litre d’eau minérale vous en trouvez 0,4, donc plus de dix fois plus. Le manganèse est un oligoélément recommandé pour l’alimentation ».
Seb, via sa filiale Supor est en discussion avec le ministère de la Santé chinois et avec ses consommateurs pour désamorcer le conflit.
Sylvain Boivin
Dernièrement, China Central TV (CCTV), une des dix chaînes propriétés de l’Etat Chinois, a mis en cause les autocuiseurs de Supor. Le manganèse trouvé dans les aciers inoxydables utilisés pour leur fabrication serait susceptibles, selon la chaîne de télévision, d'avoir des conséquences néfastes sur le cerveau humain des consommateurs. Les produits de Suppor avaient été déjà mis en cause dans la presse locale chinoise au mois d’octobre 2011.
En conséquence, la cotation du titre Supor a été suspendue à la Bourse de Shenzhen toute la journée du vendredi 17 février.
La contre-attaque de Seb ne s’est pas fait attendre. Via un communiqué de Supor, diffusé sur son site Internet chinois, l’entreprise a mis en avant l'absence de législation précise sur le manganèse en Chine. Elle a, de plus, affirmé que, parmi les pays développés, seule l'Italie avait fixé des normes à ce sujet, auxquelles les produits Supor sont tout à fait conformes, selon un test conduit par le laboratoire allemand TÜV SÜD PSB de Shanghaï.
Quelques jours plus tard, le 22 février, Thierry de La Tour d'Artaise, le PDG de SEB, affirmait sur BFM business qu’ « il y a une confusion totale entre le taux de manganèse présent dans la poêle en inox et le relargage de manganèse dans l’alimentation », avant d’ajouter « le manganèse de nos produits passe dans l’alimentation à moins de 0,05 mg par kilos, alors que dans un litre d’eau minérale vous en trouvez 0,4, donc plus de dix fois plus. Le manganèse est un oligoélément recommandé pour l’alimentation ».
Seb, via sa filiale Supor est en discussion avec le ministère de la Santé chinois et avec ses consommateurs pour désamorcer le conflit.
Sylvain Boivin