Société pétrolière franco-britannique installée depuis 2001 au Guatemala, Perenco possède 90% du secteur pétrolier du pays et ses principaux gisements se trouvent dans le PNLT . En août 2010, le contrat de concession pétrolière qui lie Perenco au Guatemala doit expirer. Dès 2009, Perenco lance alors une campagne médiatique pour promouvoir son action synonyme selon ses dires de développement, d'éducation et de santé. Cette campagne médiatique s'appuie notamment sur des encarts publicitaires diffusés au niveau national. Avec le soutien du ministre de l'énergie et des mines et du président, le contrat est reconduit en mars 2011. Le 20 août, le bataillon vert chargé officiellement de protéger le PNLT des trafiquants est crée officiellement par le gouvernement du Guatemala. Opération de désinformation relayée par certains médias tel que Green et Vert qui croient sincèrement que ces régiments sont créés dans un soucis de protection de l'environnement....
En réalité, Perenco a directement financé leur création par une donation de 3 millions de dollars et par un prélèvement de 0,30 dollars sur chaque barils pour financer le fonctionnement des "Batallon de infanteria de la Selva" ou " Batallon Verde". Ces régiments d'infanterie soit disant "écolos" ont été impliqué dans la déportation des communautés indigènes et protègent les exploitations de Perenco.
Le Collectif Guatemala riposte en dénonçant les exactions de Perenco dans un rapport "Perenco, exploiter coûte que coûte" qui fédère plusieurs ONG et qui reçoit le soutien du député Anibal Garcia, prix Nobel de la paix en 1992. Celui-ci trouve peu d'échos dans un premier temps. Mais l'ONG va instrumentaliser une exposition au Quai Branly intitulé "Mayas de l'aube au crépuscule" financée par Perenco justement pour se racheter une image. Le collectif profite de l'occasion pour organiser la veille de l'ouverture de l'exposition, le 21 juin 2011, une conférence de presse à l'Assemblée nationale pour dénoncer l'exposition de Perenco au quai Branly. Le collectif relaye l'information et cible en premier lieu des médias internet humanitaire, parisiens et de type Anonymous dès le 17 juin. Ensuite, l'information est relayée par les médias nationaux tels que le Monde et le Nouvel obs dès le 21 juin. Ceux-ci mettent à mal la réputation de Perenco, ils mettent en avant le double visage de la société, finançant les paramilitaires au Guatemala et mécène à paris pour promouvoir la culture Mayas. Le 23 Juin, Amnesty International organise la projection du film réalisé par le collectif sur Perenco et, entre fin juin et début juillet, plusieurs médias tant spécialisés tels Novethic que généraux tels Telegramme, Regards ou l'Express ont fait des dossiers sur Perenco.
Pour sa riposte, Perenco met en avant l'archéologue Richard Hansen qui apparait comme peu crédible dans la mesure où celui-ci travaille avec la société. Perenco à la base peu connu du public français, voit ses pratiques mis au jour par la campagne de déstabilisation du collectif. Malgré une faible riposte en apparence, la société entretient néanmoins son image comme le montre sa page wikipédia, directement surveillée par la compagnie pour occulter toutes traces de scandales. Indépendance énergétique, reforestation et développement sont des termes omniprésents et tout commentaire défavorable à la société est supprimé comme l'indique l'analyse de l'historique des IP. La page wikipédia est l'une des premières chose que visitera l'individu lambda d'où son importance dans une stratégie d'influence et de guerre de l'information.
En réalité, Perenco a directement financé leur création par une donation de 3 millions de dollars et par un prélèvement de 0,30 dollars sur chaque barils pour financer le fonctionnement des "Batallon de infanteria de la Selva" ou " Batallon Verde". Ces régiments d'infanterie soit disant "écolos" ont été impliqué dans la déportation des communautés indigènes et protègent les exploitations de Perenco.
Le Collectif Guatemala riposte en dénonçant les exactions de Perenco dans un rapport "Perenco, exploiter coûte que coûte" qui fédère plusieurs ONG et qui reçoit le soutien du député Anibal Garcia, prix Nobel de la paix en 1992. Celui-ci trouve peu d'échos dans un premier temps. Mais l'ONG va instrumentaliser une exposition au Quai Branly intitulé "Mayas de l'aube au crépuscule" financée par Perenco justement pour se racheter une image. Le collectif profite de l'occasion pour organiser la veille de l'ouverture de l'exposition, le 21 juin 2011, une conférence de presse à l'Assemblée nationale pour dénoncer l'exposition de Perenco au quai Branly. Le collectif relaye l'information et cible en premier lieu des médias internet humanitaire, parisiens et de type Anonymous dès le 17 juin. Ensuite, l'information est relayée par les médias nationaux tels que le Monde et le Nouvel obs dès le 21 juin. Ceux-ci mettent à mal la réputation de Perenco, ils mettent en avant le double visage de la société, finançant les paramilitaires au Guatemala et mécène à paris pour promouvoir la culture Mayas. Le 23 Juin, Amnesty International organise la projection du film réalisé par le collectif sur Perenco et, entre fin juin et début juillet, plusieurs médias tant spécialisés tels Novethic que généraux tels Telegramme, Regards ou l'Express ont fait des dossiers sur Perenco.
Pour sa riposte, Perenco met en avant l'archéologue Richard Hansen qui apparait comme peu crédible dans la mesure où celui-ci travaille avec la société. Perenco à la base peu connu du public français, voit ses pratiques mis au jour par la campagne de déstabilisation du collectif. Malgré une faible riposte en apparence, la société entretient néanmoins son image comme le montre sa page wikipédia, directement surveillée par la compagnie pour occulter toutes traces de scandales. Indépendance énergétique, reforestation et développement sont des termes omniprésents et tout commentaire défavorable à la société est supprimé comme l'indique l'analyse de l'historique des IP. La page wikipédia est l'une des premières chose que visitera l'individu lambda d'où son importance dans une stratégie d'influence et de guerre de l'information.