En octobre 2010, la presse française dénonçait les 500 à 1 000 morts provoqués par le Médiator, un médicament fabriqué par le laboratoire Servier. Dans le même temps aux États-Unis, des sénateurs révélaient les 83 000 infarctus dû a l’Avandia un médicament du laboratoires GlaxoSmithKline. Médiator comme Avandia ont été prescrit aux diabétiques.
En France, l’entreprise Servier a perdu la bataille de la communication, tandis que GSK échappe aux critiques de la presse. Le scandale d’un côté, le silence de l’autre. Comment expliqué un traitement médiatique aussi différent ? Pourquoi n’a-t-on quasiment pas entendu parler en France du scandale de l’Avandia alors que le potentiel des victimes semble aussi affolant ?
Les problèmes commencent pour GSK lors de l’envoi d’une lettre de parlementaires américains en février 2010 et qui était adressée à la FDA (Food and Drug Administration), l’agence du médicament américaine. Des sénateurs reproches à GSK d’avoir minimisé les risques cardiaques de l’Avandia. Ils font alors pression sur la FDA pour l’obliger à retirer le produit.
Dès cet instant, les dirigeants de GSK provisionnent deux milliards d’euros pour faire face à d’éventuelles plaintes de patients. En France, le retrait d’Avandia passe inaperçu pourtant environ 110000 diabétiques en France utilisaient de l’Avandia et sa dangerosité avait déjà été signalée dès son autorisation de mise sur le marché, par des praticiens et journaux médicaux indépendants.
GSK a en effet agi en fin stratège en réussissant à faire passer sous silence ce scandale. Avandia contrairement au Médiator était présent sur le marché français seulement depuis 10 ans (30 ans pour le médiator). Étant donné que les 2 scandales ont eu lieu à peu près à la même période, les acteurs censés régler ces scandales en France ont mis plus d’efforts dans le dossier Médiator peut être après avoir pensé qu’il avait fait plus de dégâts que l’Avandia. De plus le laboratoire Servier niait ce qui était reprocher au médiator quand GSK laissait planer le doute sur la supposé dangerosité de l’Avandia.
En France, l’entreprise Servier a perdu la bataille de la communication, tandis que GSK échappe aux critiques de la presse. Le scandale d’un côté, le silence de l’autre. Comment expliqué un traitement médiatique aussi différent ? Pourquoi n’a-t-on quasiment pas entendu parler en France du scandale de l’Avandia alors que le potentiel des victimes semble aussi affolant ?
Les problèmes commencent pour GSK lors de l’envoi d’une lettre de parlementaires américains en février 2010 et qui était adressée à la FDA (Food and Drug Administration), l’agence du médicament américaine. Des sénateurs reproches à GSK d’avoir minimisé les risques cardiaques de l’Avandia. Ils font alors pression sur la FDA pour l’obliger à retirer le produit.
Dès cet instant, les dirigeants de GSK provisionnent deux milliards d’euros pour faire face à d’éventuelles plaintes de patients. En France, le retrait d’Avandia passe inaperçu pourtant environ 110000 diabétiques en France utilisaient de l’Avandia et sa dangerosité avait déjà été signalée dès son autorisation de mise sur le marché, par des praticiens et journaux médicaux indépendants.
GSK a en effet agi en fin stratège en réussissant à faire passer sous silence ce scandale. Avandia contrairement au Médiator était présent sur le marché français seulement depuis 10 ans (30 ans pour le médiator). Étant donné que les 2 scandales ont eu lieu à peu près à la même période, les acteurs censés régler ces scandales en France ont mis plus d’efforts dans le dossier Médiator peut être après avoir pensé qu’il avait fait plus de dégâts que l’Avandia. De plus le laboratoire Servier niait ce qui était reprocher au médiator quand GSK laissait planer le doute sur la supposé dangerosité de l’Avandia.