Les États-Unis à la manœuvre contre l’Europe (suite)

Les huit pays qui ont refusé le nouveau pacte budgétaire sont : le Royaume Uni, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Pologne, la Lituanie, la Lettonie, et le Danemark. La République Tchèque et la Suède se rabattent sur une consultation de leur Parlement pour ne pas apparaître trop hostiles à la dynamique européenne. Qu’y-a-t-il d’intéressant dans cette liste ? La position de la Grande Bretagne est logique car elle est inféodée aux États-Unis depuis la fin de la seconde guerre mondiale. La Grande Bretagne est en  faillite depuis des décennies. Sans l’aide financière américaine et les revenus  tirés du pétrole en Mer du Nord pendant quelques décennies, la Grande Bretagne serait dans un  état catastrophique. Les autres pays sont les anciens pays communistes qui sont très influencés par les États-Unis et qui craignent  un accroissement de puissance de la Russie sous l’impulsion de Poutine. La volonté des États-Unis de maintenir la pression par le biais des agences de notation et des petites phrases lâchées par Obama et ses proches sur leur préoccupation concernant le futur de l’Union Européenne. Le président des États-Unis a commencé ce jeu diplomatique le lundi 26 septembre lorsqu’il attribua la crise de la zone euro à l'incapacité des Européens à remettre leurs banques en ordre de marche. Il n’hésite pas à souligner que l’Europe  "effraie le monde entier". Les républicains du Tea Party ont déclaré qu’ils étaient opposés à ce que les travailleurs américains paient pour renflouer les "bureaucrates européens qui prennent leur retraite à 50 ans" avec tous leurs avantages sociaux. Cette pression intérieure amène Obama  a relancer sa politique de petites phrases en affirmant jeudi dernier que l'Europe est assez riche pour se débrouiller.