Les médias occidentaux se sont avancés un peu vite pour qualifier les manifestations organisées contre le résultat des dernières élections législatives. Il semblerait qu’il y ait eu une interprétation pour le moins fantaisiste des chiffres sur le nombre de manifestants. Les prises de vue aérienne réalisées par Ria Novosti le démontrent de manière assez surprenante. Les chiffres de 70 000 à 120 000 manifestants cités dans la presse française sont très optimistes par rapport à la réalité.
Le côté hétéroclite de la manifestation (activistes d’extrême droite et d’extrême gauche, monarchistes, représentants des partis libéraux que côtoient des adeptes de la désobéissance civile) ne plaide pas non plus pour la fiabilité des sources sur la revendication du nombre de manifestants.
Il est à noter l’activisme du Centre Carnegie de Moscou (créé en 1994 par la Carnegie Endowment for International Peace (Washington, DC).
Le Centre Carnegie de Moscou se présente comme un « centre de recherches indépendant ». Son discours « marketing » se passe de commentaires. Il produit des recherches et des analyses « d'experts non partisans, indépendants du gouvernement ou des intérêts commerciaux. Ses experts sont attachés aux principes de la science internationale et l'objectivité ». Le Centre cherche incarner et de promouvoir les concepts d’une recherche en sciences sociales désintéressée diffusée en Russie postsoviétique et en Eurasie. Mais Centre Carnegie de Moscou cherche aussi à renforcer les relations entre la Russie et les États-Unis. Il est étonnant de constater que les journalistes français traitent l’information avec autant de légèreté. Les Etats-Unis ont à l’égard de l’ex-empire soviétique une démarche de soft power qui a commencé au début des années 90 et qui a été contrée par Vladimir Poutine à la fois en Russie mais aussi en Ukraine et en Géorgie. Les évènements de Moscou s’inscrivent dans la même dynamique, en tout cas pour ce qui concerne l’action des relais américains installés sur le territoire russe.
Le côté hétéroclite de la manifestation (activistes d’extrême droite et d’extrême gauche, monarchistes, représentants des partis libéraux que côtoient des adeptes de la désobéissance civile) ne plaide pas non plus pour la fiabilité des sources sur la revendication du nombre de manifestants.
Il est à noter l’activisme du Centre Carnegie de Moscou (créé en 1994 par la Carnegie Endowment for International Peace (Washington, DC).
Le Centre Carnegie de Moscou se présente comme un « centre de recherches indépendant ». Son discours « marketing » se passe de commentaires. Il produit des recherches et des analyses « d'experts non partisans, indépendants du gouvernement ou des intérêts commerciaux. Ses experts sont attachés aux principes de la science internationale et l'objectivité ». Le Centre cherche incarner et de promouvoir les concepts d’une recherche en sciences sociales désintéressée diffusée en Russie postsoviétique et en Eurasie. Mais Centre Carnegie de Moscou cherche aussi à renforcer les relations entre la Russie et les États-Unis. Il est étonnant de constater que les journalistes français traitent l’information avec autant de légèreté. Les Etats-Unis ont à l’égard de l’ex-empire soviétique une démarche de soft power qui a commencé au début des années 90 et qui a été contrée par Vladimir Poutine à la fois en Russie mais aussi en Ukraine et en Géorgie. Les évènements de Moscou s’inscrivent dans la même dynamique, en tout cas pour ce qui concerne l’action des relais américains installés sur le territoire russe.