Même s’il est acquis que Free se lancera très prochainement (Noël ?) dans la téléphonie mobile, il est intéressant de noter l’impact de cette annonce sur le comportement et les offres des opérateurs historiques se partageant le marché que sont Orange, SFR, Bouygues (et dans une moindre mesure les opérateurs virtuels comme NRJ ou la Poste).
En effet ces trois principaux acteurs en situation d’oligopole ont tous déclaré à différents moments de la rentrée « être prêts en termes de coûts et de service » à accueillir un nouvel entrant sur le marché (par exemple : Delphine Ernotte-Cunci, directrice executive orange, le Figaro 13/11/2011).
Et d’aucun d’avoir négligé de proposer de nouveaux forfaits nettement plus attractifs en terme de tarifs et services que les anciennes formules jusqu’alors offertes à leurs clients…
Dans le marché lucratif et jusqu’à quelques temps peu concurrentiel de la téléphonie mobile c’est reconnaître à monsieur Niel une vraie force que d’obliger un « espace commercial » à se préparer à son entrée et à s’adapter en terme de prix et de services face à un futur prestataire dont on ne sait rien et dont on ne connait nullement ni l’offre ni les prix afférents.
Les succès passés du minitel et de Free parlent en la faveur du patron d’Iliad qui est considéré comme un businessman qui réussit tout ce qu’il entreprend.
De façon plus large si on raisonne en termes d’intelligence économique c’est une superbe opération d’influence voire un vrai cas d’école.
Pouvoir par un simple effet d’annonce (exposer son intérêt pour un marché précis) accompagné certes de quelques investissements préalables (achat en janvier 2010 d’une licence), influencer et modifier le comportement des mastodontes en place et transformer les offres de ces derniers sans avoir eu à révéler la teneur d’un service non encore existant constitue une des plus remarquables opération d’influence économique de ces derniers temps !
La crédibilité de Monsieur Niel acquise grâce à ses entreprises passées alliée à sa réputation de trublion voulant systématiquement offrir aux consommateurs des prestations moins chères et corroborés par des faisceaux suffisants crédibles d’entrer sur le marché ont suffit à modifier le comportement des acteurs déjà bien ancrés sur la place.
On imagine aisément les nuits blanches des départements marketing et pourquoi pas les ententes des trois historiques pour savoir jusqu’à quel point on peut baisser les tarifs et sur quel type de contenu d’offre.
Bref, Orange, SFR et Bouygues sont prêts en termes d’offre à accueillir Xavier Niel (« Free ne modifiera pas profondément le marché », Pierre Louette, ex PDG de l’AFP, secrétaire général de France-Telecom-Orange) et il est presque dommage que ce dernier entre dans le marché de la téléphonie ; modifier le comportement des opérateurs et finalement ne pas s’attaquer à leur pré-carré aurait été encore plus jubilatoire.
En effet ces trois principaux acteurs en situation d’oligopole ont tous déclaré à différents moments de la rentrée « être prêts en termes de coûts et de service » à accueillir un nouvel entrant sur le marché (par exemple : Delphine Ernotte-Cunci, directrice executive orange, le Figaro 13/11/2011).
Et d’aucun d’avoir négligé de proposer de nouveaux forfaits nettement plus attractifs en terme de tarifs et services que les anciennes formules jusqu’alors offertes à leurs clients…
Dans le marché lucratif et jusqu’à quelques temps peu concurrentiel de la téléphonie mobile c’est reconnaître à monsieur Niel une vraie force que d’obliger un « espace commercial » à se préparer à son entrée et à s’adapter en terme de prix et de services face à un futur prestataire dont on ne sait rien et dont on ne connait nullement ni l’offre ni les prix afférents.
Les succès passés du minitel et de Free parlent en la faveur du patron d’Iliad qui est considéré comme un businessman qui réussit tout ce qu’il entreprend.
De façon plus large si on raisonne en termes d’intelligence économique c’est une superbe opération d’influence voire un vrai cas d’école.
Pouvoir par un simple effet d’annonce (exposer son intérêt pour un marché précis) accompagné certes de quelques investissements préalables (achat en janvier 2010 d’une licence), influencer et modifier le comportement des mastodontes en place et transformer les offres de ces derniers sans avoir eu à révéler la teneur d’un service non encore existant constitue une des plus remarquables opération d’influence économique de ces derniers temps !
La crédibilité de Monsieur Niel acquise grâce à ses entreprises passées alliée à sa réputation de trublion voulant systématiquement offrir aux consommateurs des prestations moins chères et corroborés par des faisceaux suffisants crédibles d’entrer sur le marché ont suffit à modifier le comportement des acteurs déjà bien ancrés sur la place.
On imagine aisément les nuits blanches des départements marketing et pourquoi pas les ententes des trois historiques pour savoir jusqu’à quel point on peut baisser les tarifs et sur quel type de contenu d’offre.
Bref, Orange, SFR et Bouygues sont prêts en termes d’offre à accueillir Xavier Niel (« Free ne modifiera pas profondément le marché », Pierre Louette, ex PDG de l’AFP, secrétaire général de France-Telecom-Orange) et il est presque dommage que ce dernier entre dans le marché de la téléphonie ; modifier le comportement des opérateurs et finalement ne pas s’attaquer à leur pré-carré aurait été encore plus jubilatoire.