Un nouveau business américain en cyberguerre ?

Existe-t-il des entreprises américaines qui vendent les cartographies des réseaux informatiques sur les entreprises d’un pays vendues avec le pack de logiciels pour rentrer dans les vulnérabilités de la cible. C’est la question qui est évoquée dans certains milieux bien informés. Le prix d’achat de cette étude par pays serait de 1 million de dollars. Aucun logiciel espion n’est glissé dans les logiciels vendus aux futurs utilisateurs de ces armes intrusives mais personne ne garantit que le vendeur ne communique pas l’information sur l’acheteur de l’étude en question à la NSA.
Trois noms reviennent régulièrement dans les discussions de couloir : Endgames (qui n'a plus de site web pour rester encore plus discret), HB Gary (et HB Gary Federal qui ne travaille que pour le gouvernement américain) et Palantir.

Le site numerama.com résume ainsi l’affaire : les Anonymous ont voulu donner une leçon à tous ceux qui s'attaqueraient à eux, en piratant et en publiant les e-mails de la société HBGary qui avait voulu identifier certains de ses membres. Un document Powerpoint portant l'entête de la société Palantir avait été présenté à Bank of America. "Ensemble, Palantir Technologies, HBGary Federal et Berico Technologies apportent l'expertise et l'approche nécessaires pour combattre efficacement la menace Wikileaks", disait la présentation qui détaillait les moyens de détruire Wikileaks, en s'attaquant à sa réputation et à ses sources, par des méthodes parfois illicites. Il était par exemple dit, ce qui étonnamment n'a pas beaucoup choqué, que "puisque les serveurs sont désormais en Suède et en France, rassembler une équipe pour y avoir accès est plus simple". Le document proposait de réaliser des "cyber-attaques contre l'infrastructure pour obtenir des données sur ceux qui soumettent des documents".
Palantir Technologies a reconnu l’existence du document qui détaillait les actions possibles contre Wikileaks. Le Président de Palentir Technologies a annoncé qu’il coupait toute relation avec  la société HBGary dont certains e-mails avaient été  piratés par les Anonymous.