Archos est un concurrent de l’Ipad dans le domaine des tablettes graphiques. Cette PME française est une des rares survivantes sur le marché des produits électroniques grands publics. L’exclusion de cette entreprise du projet de tablettes à un euro pour les étudiants français a généré une question qui revient en boucle sur le Net :
« Pourquoi le Ministère de l’Education Nationale et son Ministre Laurent Wauquiez, pourquoi Orange –opérateur issu de l’ancien monopole public français France Télécom financé par l’Etat, donc le contribuable- n’ont-il pas associé la PME française Archos à la campagne lancée le 30 septembre sur les tablettes à un euro pour les étudiants, et dont les partenaires sont l’Américain Apple et le Sud Coréen Samsung ? »
La réponse du Ministre Laurent Wauquiez n’est pas acceptable quand il déclare à l’Agence France Presse que le système d’Archos enrichi par l’implantation d’Androïd, n’était pas totalement stable cet été et donc pas opérationnel pour le lancement du projet à la rentrée.
Ce type de justification nie toute approche stratégique au niveau de la France qui a déjà peu de marges de manœuvre dans la création de nouvelles activités industrielles. Un politique préfère faire de la communication dans un objectif à court terme plutôt que rendre prioritaire la consolidation de nos positions dans le domaine des technologies de l’information (création d’emplois à la clé).
L’absence de réflexion stratégique sur Google a démontré que le politique français était incapable de cerner sur le moyen/long terme les enjeux d’une problématique de puissance. Comme le rappelle l’expert français François Jeanne-Beylot sur son blog : « En fournissant, publiant ou affichant du contenu, vous accordez à Google le droit permanent, irrévocable, mondial, gratuit et non exclusif de reproduire, adapter, modifier, traduire, publier, présenter en public et distribuer tout Contenu que vous avez fourni, publié ou affiché sur les Services ou par le biais de ces derniers ». Une telle lacune en dit long sur la manière dont le politique réfléchit sur les périmètres à conquérir ou à défendre dans la bataille du savoir telle l’a nommé le directeur du CNRS Thierry Breton dans sa postface à l’ouvrage de Nicolas Moinet Mythes et réalités de l’intelligence économique.
« Pourquoi le Ministère de l’Education Nationale et son Ministre Laurent Wauquiez, pourquoi Orange –opérateur issu de l’ancien monopole public français France Télécom financé par l’Etat, donc le contribuable- n’ont-il pas associé la PME française Archos à la campagne lancée le 30 septembre sur les tablettes à un euro pour les étudiants, et dont les partenaires sont l’Américain Apple et le Sud Coréen Samsung ? »
La réponse du Ministre Laurent Wauquiez n’est pas acceptable quand il déclare à l’Agence France Presse que le système d’Archos enrichi par l’implantation d’Androïd, n’était pas totalement stable cet été et donc pas opérationnel pour le lancement du projet à la rentrée.
Ce type de justification nie toute approche stratégique au niveau de la France qui a déjà peu de marges de manœuvre dans la création de nouvelles activités industrielles. Un politique préfère faire de la communication dans un objectif à court terme plutôt que rendre prioritaire la consolidation de nos positions dans le domaine des technologies de l’information (création d’emplois à la clé).
L’absence de réflexion stratégique sur Google a démontré que le politique français était incapable de cerner sur le moyen/long terme les enjeux d’une problématique de puissance. Comme le rappelle l’expert français François Jeanne-Beylot sur son blog : « En fournissant, publiant ou affichant du contenu, vous accordez à Google le droit permanent, irrévocable, mondial, gratuit et non exclusif de reproduire, adapter, modifier, traduire, publier, présenter en public et distribuer tout Contenu que vous avez fourni, publié ou affiché sur les Services ou par le biais de ces derniers ». Une telle lacune en dit long sur la manière dont le politique réfléchit sur les périmètres à conquérir ou à défendre dans la bataille du savoir telle l’a nommé le directeur du CNRS Thierry Breton dans sa postface à l’ouvrage de Nicolas Moinet Mythes et réalités de l’intelligence économique.