Il existe dans la section 6, Gestion, du Conseil National des Universités une sous section qui regroupe une cinquantaine d’universitaires spécialistes des systèmes d’information. Cette sous section a du mal à se valoriser et à se positionner par rapport aux autres sous-sections historiques comme celle qui s’occupe de la stratégie ou des statistiques. Une partie de ces universitaires des systèmes d’information cherchent à se repositionner en tentant « discrètement » une OPA sur l’intelligence économique.
Ce petit milieu utilise différents artifices pour exister. Qu’ont-ils publié sur l’IE depuis l’émergence de ce concept, il y a vingt ans ?
Un exemple de ce type de manipulation est la manière dont se sont pris certains pour pour modifier la définition de l’intelligence économique sur Wikipédia. Chacun sait que le positionnement des noms d’auteur est très important en début de texte. Comme par enchantement, les premiers noms qui apparaissent en haut de la fiche sont ceux d’Alain-Charles Martinet, Ahmed Silem et Yannick Bouchet :
« D'autres voient l’Intelligence Économique (Alain-Charles Martinet, Ahmed Silem, Yannick Bouchet) comme un dispositif de gestion de l'information stratégique dans une organisation. C'est-à-dire un processus nouveau qui gère l'information stratégique. Pour une question de rapidité de traitement il est préférable d'informatiser ce processus. »
Ces trois universitaires (les trois de Lyon III) sont partisans de la ligne « presse bouton » (j’appuie sur un bouton et l’informatique fait le reste) qui est aux antipodes de l’apport des sciences humaines dans les méthodes de recherche et d’analyse de l’information. Or c’est justement sur une approche contraire à la ligne « presse bouton » que se fonde la démarche de l’intelligence économique depuis sa création au début des années 90.
Cette présentation illustre une fois de plus les limites de Wikipedia dans la pertinence de la production de connaissance. Quelle est la légitimité de ces nouveaux pionniers de l’intelligence économique qui réécrivent l’histoire en amenant une théorie non démontrée pour l’instant ? Notons au passage que toutes les tentatives menées aux États-Unis allant dans ce sens depuis la guerre du Vietnam ont échoué. Cette réécriture de l’histoire démontre un certain opportunisme qui n’honore pas l’université française.
Ce petit milieu utilise différents artifices pour exister. Qu’ont-ils publié sur l’IE depuis l’émergence de ce concept, il y a vingt ans ?
Un exemple de ce type de manipulation est la manière dont se sont pris certains pour pour modifier la définition de l’intelligence économique sur Wikipédia. Chacun sait que le positionnement des noms d’auteur est très important en début de texte. Comme par enchantement, les premiers noms qui apparaissent en haut de la fiche sont ceux d’Alain-Charles Martinet, Ahmed Silem et Yannick Bouchet :
« D'autres voient l’Intelligence Économique (Alain-Charles Martinet, Ahmed Silem, Yannick Bouchet) comme un dispositif de gestion de l'information stratégique dans une organisation. C'est-à-dire un processus nouveau qui gère l'information stratégique. Pour une question de rapidité de traitement il est préférable d'informatiser ce processus. »
Ces trois universitaires (les trois de Lyon III) sont partisans de la ligne « presse bouton » (j’appuie sur un bouton et l’informatique fait le reste) qui est aux antipodes de l’apport des sciences humaines dans les méthodes de recherche et d’analyse de l’information. Or c’est justement sur une approche contraire à la ligne « presse bouton » que se fonde la démarche de l’intelligence économique depuis sa création au début des années 90.
Cette présentation illustre une fois de plus les limites de Wikipedia dans la pertinence de la production de connaissance. Quelle est la légitimité de ces nouveaux pionniers de l’intelligence économique qui réécrivent l’histoire en amenant une théorie non démontrée pour l’instant ? Notons au passage que toutes les tentatives menées aux États-Unis allant dans ce sens depuis la guerre du Vietnam ont échoué. Cette réécriture de l’histoire démontre un certain opportunisme qui n’honore pas l’université française.