L’opengovernment contre la Chine ?

Les Etats-Unis ont-ils décidé de contrer la Chine par une politique d’endiguement calquée sur leur modèle de contre influence bâti à l’époque de la guerre froide.
Dans un article paru sur un blog canadien, l’auteur, David qui se présente comme « un entrepreneur de politique publique, activiste de l’open government en relation  avec deux entreprises dérivées de Harvard Negotiation Project ,  explique que les Etats-Unis ont déjà pratiqué cette stratégie à l’époque de la guerre froide pour contrer le bloc soviétique en mettant en opposition économie de marché/démocratie versus économie dirigée/régime totalitaire communiste. Aujourd’hui, derrière l’idée d’open government, transparait l’intention de créer une fracture entre la notion de démocratie ouverte (symbolisée par le modèle américain) et de démocratie fermée (évolution éventuelle du modèle chinois). Les stratèges de Washington misent sur le fait que la Chine ne pourra et ou ne voudra jamais s’aligner sur les standard occidentaux de gouvernance politique.

 

s’engageant à mettre en œuvre l'ITIE.

L'ITIE est une norme mondiale pour l'amélioration de la transparence en matière de revenus tirés des ressources naturelles. Les 35 pays sur la voie de la mise en œuvre de l'ITIE sont: l'Afghanistan, l'Albanie, l'Azerbaïdjan, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Ghana, le Guatemala, la Guinée, l'Indonésie, l'Irak, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Libéria, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, la Mongolie, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, la Norvège, le Pérou, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la République du Congo, la Sierra Leone, la Tanzanie, le Tchad, le Timor-Leste, le Togo, Trinidad et Tobago, le Yémen et la Zambie. 29 d'entre eux ont publié les paiements des entreprises aux gouvernements pour expliquer à leurs citoyens combien percevait leur gouvernement sur l'extraction de leurs richesses naturelles. La Norvège est le premier pays de l'OCDE à mettre en œuvre l'ITIE.
La France s’est tenue pour l’instant à l’écart de cette démarche d’open government.