Le site Internet Occupy George a décidé de s’inspirer d’une méthode subversive appliquée par les protestataires égyptiens. Il aussi propose concrètement aux indignés et à leurs sympathisants d’imprimer de faux dollars, modifiés. Cette technique qui consiste à modifier l’image véhiculée par l’argent avait été utilisée dans la révolution arabe en Égypte, comme vecteur universel. Le site ReadWriteWeb relate un des derniers épisodes de l’agitation qui secoue l’Egypte. C’est l’histoire de Khaled Said interpelé, le 6 juin dernier, dans un cybercafé d’Alexandrie. Il est battu à mort par deux policiers en pleine rue pour avoir diffusé sur le web une vidéo montrant les forces de l’ordre en train de se partager de la drogue et de l’argent saisis à la suite d’une arrestation de dealers. Une campagne de mobilisation s’est répandue sur le net pour populariser cet évènement. Des représentants des milieux culturels et artistiques ont rallié cette cause et ont participé aux « silent stands » qui s’organisaient régulièrement sur la page Facebook. Cette popularité a amené les autorités égyptiennes à changer de version en prétendant (photomontage grossier de désinformation à l’appui de cette thèse fallacieuse) que Khaled Said se serait fait tuer suite à la conversion de ses frères au judaïsme et à leur demande de naturalisation américaine. Le nouveau pouvoir égyptien transformait ainsi le martyre Khaled en traître assassiné par des vengeurs islamistes. Pour contrer cette désinformation, les réseaux sociaux en faveur de Khaled ont décidé de lancer une campagne subversive par impression de slogan sur des billets de banque (tract difficile à détruire et dont le niveau de circulation est important). C’est cette technique que les activistes américains se proposent de reprendre à leur compte.
Pour information, la filiale de Reuters, BusinessInsider permet de tracer Occupy wall Street sous trois angles :
• La vitesse de propagation mondiale.
• La cartographie des relations étroites inter-sociétés.
• La guerre de l’information via rumeurs.
Pour information, la filiale de Reuters, BusinessInsider permet de tracer Occupy wall Street sous trois angles :
• La vitesse de propagation mondiale.
• La cartographie des relations étroites inter-sociétés.
• La guerre de l’information via rumeurs.