Du 11 au 13 octobre 2011 les utilisateurs de BlackBerry ont rencontré des problèmes pour utiliser BlackBerry Messenger, consulter leurs mails et surfer sur Internet. La panne a commencé en Europe pour se répandre ensuite à l’Asie et au Moyen-Orient.
Research In Motion (RIM), qui commercialise le BlackBerry, a bâti sa réputation sur la qualité de son service initialement dédié au monde de l’entreprise. L’attrait des services de RIM réside dans l’acquisition en temps réel des messages électroniques et dans le cryptage de qualité utilisé sur ces derniers.
La qualité de ces cryptages, couplée au fait que les messages transitent par les serveurs de RIM situés au Canada, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, a amené certains pays à considérer le BlackBerry comme une arme d’espionnage ou comme un outil pour organisations criminelles (Afrique du sud, Zimbabwe) ou encore comme médium pour organiser les récentes émeutes de Londres. Et surtout à s’en méfier comme outil d’espionnage à la solde de la NSA.
Malmenée aux Emirats Arabes Unis et en Inde, interdite dans les ministères Français, ces derniers mois ont été particulièrement difficiles pour la firme canadienne qui accumule successivement licenciements, baisse des ventes et de sa valeur boursière (50% en un an), mise en cause lors des émeutes de Londres puis piratée pour avoir aidé la police anglaise à identifier les émeutiers, raté commercial de sa tablette PlayBook. Jusqu’à cette dernière panne sur laquelle RIM n’a communiqué que très brièvement et tardivement niant toute attaque pirate et incriminant un problème d’infrastructure. Ce défaut de communication a été globalement décrié par les professionnels utilisant ces services.
La position du canadien est tout à fait compréhensible, l’aveu d’un nouveau piratage (plus important que le dernier) de leurs serveurs affecterait durement et durablement l’entreprise RIM.
Cette crise touche financièrement à la hauteur d’une centaine de millions de dollars l’entreprise RIM. Le contexte dans lequel elle évolue n’était déjà pas à son avantage : mauvaise santé financière, sortie du dernier-né de chez Apple, nouvelle version d’Androïd bientôt disponible.
La configuration de l’infrastructure alliée au cryptage fort, dans le contexte d’utilisation professionnelle, représente néanmoins un outil de puissance à la solde des Etats-Unis. L’intervention d’Hillary Clinton en faveur de RIM lors de la crise en Arabie-Saoudite ne nous conforte-t-elle pas dans cette idée? Et il ne fait nul doute que les autres puissances étatiques mondiales voient d’un mauvais œil la mainmise sur le marché des utilisateurs d’entreprise et sur les données sensibles qui transitent à travers ce réseau.
Dans ce contexte, il apparait comme plus que probable que BlackBerry ait été victime d’une attaque destinée à ternir son image de fiabilité. Et par conséquent à détruire cet outil de puissance à la solde des Etats-Unis.
Néanmoins, de récentes rumeurs postées sur le site crackberry.com (forum de fans de BlackBerry) indiqueraient que Google, que l’on sait proche de la NSA, aurait l’intention de racheter RIM. Il est vrai qu’Androïd n’est pas si rentable, et que Google a toujours été à la recherche de revenus plus directs que ceux de la publicité et de la monétisation. Ce rachat lui permettrait de concurrencer Apple et Microsoft, et de rentrer sur le marché des entreprises où BlackBerry est omniprésent. RIM avait déjà été la cible d’attaque de la part de la société NTP il y a quelques années. NTP avait ainsi récupéré 600 millions de dollars en jouant sur la politique des dépôts de brevets aux Etats-Unis.
A qui profiterait la mort du Canadien? A l’un de ses concurrents? A un potentiel repreneur ? A un pays qui ne l’interdit pas mais qui le considère comme un outil de puissance à la solde des USA ?
Research In Motion (RIM), qui commercialise le BlackBerry, a bâti sa réputation sur la qualité de son service initialement dédié au monde de l’entreprise. L’attrait des services de RIM réside dans l’acquisition en temps réel des messages électroniques et dans le cryptage de qualité utilisé sur ces derniers.
La qualité de ces cryptages, couplée au fait que les messages transitent par les serveurs de RIM situés au Canada, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, a amené certains pays à considérer le BlackBerry comme une arme d’espionnage ou comme un outil pour organisations criminelles (Afrique du sud, Zimbabwe) ou encore comme médium pour organiser les récentes émeutes de Londres. Et surtout à s’en méfier comme outil d’espionnage à la solde de la NSA.
Malmenée aux Emirats Arabes Unis et en Inde, interdite dans les ministères Français, ces derniers mois ont été particulièrement difficiles pour la firme canadienne qui accumule successivement licenciements, baisse des ventes et de sa valeur boursière (50% en un an), mise en cause lors des émeutes de Londres puis piratée pour avoir aidé la police anglaise à identifier les émeutiers, raté commercial de sa tablette PlayBook. Jusqu’à cette dernière panne sur laquelle RIM n’a communiqué que très brièvement et tardivement niant toute attaque pirate et incriminant un problème d’infrastructure. Ce défaut de communication a été globalement décrié par les professionnels utilisant ces services.
La position du canadien est tout à fait compréhensible, l’aveu d’un nouveau piratage (plus important que le dernier) de leurs serveurs affecterait durement et durablement l’entreprise RIM.
Cette crise touche financièrement à la hauteur d’une centaine de millions de dollars l’entreprise RIM. Le contexte dans lequel elle évolue n’était déjà pas à son avantage : mauvaise santé financière, sortie du dernier-né de chez Apple, nouvelle version d’Androïd bientôt disponible.
La configuration de l’infrastructure alliée au cryptage fort, dans le contexte d’utilisation professionnelle, représente néanmoins un outil de puissance à la solde des Etats-Unis. L’intervention d’Hillary Clinton en faveur de RIM lors de la crise en Arabie-Saoudite ne nous conforte-t-elle pas dans cette idée? Et il ne fait nul doute que les autres puissances étatiques mondiales voient d’un mauvais œil la mainmise sur le marché des utilisateurs d’entreprise et sur les données sensibles qui transitent à travers ce réseau.
Dans ce contexte, il apparait comme plus que probable que BlackBerry ait été victime d’une attaque destinée à ternir son image de fiabilité. Et par conséquent à détruire cet outil de puissance à la solde des Etats-Unis.
Néanmoins, de récentes rumeurs postées sur le site crackberry.com (forum de fans de BlackBerry) indiqueraient que Google, que l’on sait proche de la NSA, aurait l’intention de racheter RIM. Il est vrai qu’Androïd n’est pas si rentable, et que Google a toujours été à la recherche de revenus plus directs que ceux de la publicité et de la monétisation. Ce rachat lui permettrait de concurrencer Apple et Microsoft, et de rentrer sur le marché des entreprises où BlackBerry est omniprésent. RIM avait déjà été la cible d’attaque de la part de la société NTP il y a quelques années. NTP avait ainsi récupéré 600 millions de dollars en jouant sur la politique des dépôts de brevets aux Etats-Unis.
A qui profiterait la mort du Canadien? A l’un de ses concurrents? A un potentiel repreneur ? A un pays qui ne l’interdit pas mais qui le considère comme un outil de puissance à la solde des USA ?