Les médias ont annoncé début septembre que trois des sept directeurs généraux du groupe (Philippe Delorme, directeur de la stratégie, Annette Clayton, directrice des opérations industrielles et Karen Ferguson directrice des ressources humaines) se sont établis à Hong Kong. Et son PDG, Jean-Pascal Tricoire, suit le mouvement en y établissant sa famille.
Schneider joue donc la Chine (pays où il est victime de contrefaçon et où il rencontre de sérieux obstacles judiciaires. Rappelons que moins de 20% des entreprises japonaises installées en Chine sont bénéficiaires.
Le groupe Schneider donne l’image d’un bien petit joueur par rapport au poids économique des groupes japonais en Chine.
Les éventuels bénéfices tirés à court terme par des dirigeants ou des actionnaires qui ont une visibilité du futur à six mois suffisent aux commentateurs qui se nourrissent de ce type de statistiques. Il n’en va pas de même lorsqu’on prend le recul nécessaire pour évaluer les retombées de ces manœuvres sur le devenir de la puissance économique de l’Europe et le niveau de vie de ses citoyens.
Le site Médiapart peut rappeler qu’il s’agit d’un camouflet pour le Premier Ministre François Fillon. La décision du patron de Schneider, Jean-Pascal Tricoire, est d’abord et avant tout une défaite pour la France. Le parti communiste chinois n’a pas encore installé son bureau politique aux îles Caïman. Or c’est lui conduit, de manière dirigiste pour son intérêt exclusif, le développement économique de la Chine avec des succès industriels majeurs et un taux de croissance inégalé.
En agissant ainsi le groupe Schneider, dont l’ancien patron Henri Lachmann avait pourtant souvent pointé « certains des excès de la mondialisation ou de la financiarisation et défendu l'ancrage français des grands groupes », fait remonter à la surface des pages très sombres de son histoire. Les relations pour le moins étranges que Schneider a entretenu avec Krupp durant la première guerre mondiale restent un cas d’école sur la manière dont le monde de l’entreprise exprime son attachement patriotique au pays dans lequel il s’est épanoui.
La décision de Schneider n’est pas un fait divers anecdotique ou par ricochet une péripétie de la campagne électorale. C’est un acte qui pose clairement le problème de la position des industriels à l’égard de notre pays, de son avenir industriel et celui de l’Europe. Il apparaît aujourd’hui des positions de plus en plus dures de certains acteurs économiques déconnectés volontairement de la problématique des peuples et de leur survie. Ceux qui spéculent (à crédit) sur les dettes souveraines des États, sont aussi déconnectés que Schneider et prennent leurs responsabilités. Mais il n’est pas dit que ces comportements antipatriotiques ne se heurtent pas tôt ou tard à des ripostes proportionnelles à leurs effets.
Schneider joue donc la Chine (pays où il est victime de contrefaçon et où il rencontre de sérieux obstacles judiciaires. Rappelons que moins de 20% des entreprises japonaises installées en Chine sont bénéficiaires.
Le groupe Schneider donne l’image d’un bien petit joueur par rapport au poids économique des groupes japonais en Chine.
Les éventuels bénéfices tirés à court terme par des dirigeants ou des actionnaires qui ont une visibilité du futur à six mois suffisent aux commentateurs qui se nourrissent de ce type de statistiques. Il n’en va pas de même lorsqu’on prend le recul nécessaire pour évaluer les retombées de ces manœuvres sur le devenir de la puissance économique de l’Europe et le niveau de vie de ses citoyens.
Le site Médiapart peut rappeler qu’il s’agit d’un camouflet pour le Premier Ministre François Fillon. La décision du patron de Schneider, Jean-Pascal Tricoire, est d’abord et avant tout une défaite pour la France. Le parti communiste chinois n’a pas encore installé son bureau politique aux îles Caïman. Or c’est lui conduit, de manière dirigiste pour son intérêt exclusif, le développement économique de la Chine avec des succès industriels majeurs et un taux de croissance inégalé.
En agissant ainsi le groupe Schneider, dont l’ancien patron Henri Lachmann avait pourtant souvent pointé « certains des excès de la mondialisation ou de la financiarisation et défendu l'ancrage français des grands groupes », fait remonter à la surface des pages très sombres de son histoire. Les relations pour le moins étranges que Schneider a entretenu avec Krupp durant la première guerre mondiale restent un cas d’école sur la manière dont le monde de l’entreprise exprime son attachement patriotique au pays dans lequel il s’est épanoui.
La décision de Schneider n’est pas un fait divers anecdotique ou par ricochet une péripétie de la campagne électorale. C’est un acte qui pose clairement le problème de la position des industriels à l’égard de notre pays, de son avenir industriel et celui de l’Europe. Il apparaît aujourd’hui des positions de plus en plus dures de certains acteurs économiques déconnectés volontairement de la problématique des peuples et de leur survie. Ceux qui spéculent (à crédit) sur les dettes souveraines des États, sont aussi déconnectés que Schneider et prennent leurs responsabilités. Mais il n’est pas dit que ces comportements antipatriotiques ne se heurtent pas tôt ou tard à des ripostes proportionnelles à leurs effets.