La levée de bouclier en France contre l’exploitation du gaz de schiste a eu pour conséquence la suspension des permis de prospection accordés. Cette démarche fait écho à la campagne de désinformation brillamment orchestrée aux États-Unis par les militants écologistes ayant pour porte-étendard Josh Fox, le réalisateur du documentaire-pamphlet « Gasland ».
Mr Fox tend à nous démontrer dans son « documentaire » que l’exploitation des gaz de schiste aux États-Unis a causé des problèmes de santé chroniques chez les particuliers ayant accepté que des compagnies pétrolières procèdent à des forages dans leurs propriétés. Ces problèmes seraient dus à la contamination du sol et de l’eau potable suite à l’extraction du gaz. Cette accusation atteint son paroxysme dans la scène surréaliste où l’on voit un résident réussir à faire enflammer l’eau sortant du robinet de sa cuisine. Mais à aucun moment Mr Fox ne démontre que la présence de gaz soit bien due au forage, ou que cela rende l’eau impropre à la consommation. De plus, il n’apporte aucun témoignage de médecins ou d’autres experts qui confirmeraient le fait que les symptômes de troubles mentaux rapportés par certains résidents soient imputables à l’exploitation du gaz.
Une autre accusation portée par « Gasland » concerne la technique utilisée pour fracturer la roche souterraine et qui consiste à envoyer, à de très grandes profondeurs, de l’eau sous pression. Un volume de 10 000 m3 d’eau par puits de forage étant nécessaire pour cette opération, l’utilisation « abusive » de l’eau est largement décriée dans le film. Il est vrai que cette quantité peut paraître impressionnante or il faut savoir, à titre de comparaison, que c’est la quantité nécessaire pour irriguer un champ de maïs de 80 hectares, et qu’une ville comme Paris consomme 550 000 m3 d’eau potable par jour, ce qui tend à relativiser cette quantité soi-disant « abusive ».
Dès lors, nous sommes en droit de nous interroger sur la nature profonde de ces accusations. D’un point de vue économique, dans le contexte actuel où le prix du gaz a augmenté de 20% en un an, l’exploitation du gaz du schiste pourrait à coup sûr freiner cette augmentation et même induire une baisse significative du tarif du gaz comme cela s’est produit aux États-Unis ces dernières années. D’un point de vue écologique, dans un contexte post-Fukushima où les centrales nucléaires sont considérées comme des menaces potentielles, le gaz de schiste est une énergie sûre et son exploitation est une alternative à l’utilisation d’un uranium dangereux et notoirement néfaste pour la santé.
Quel est donc l’objectif réel de ces militants ou de ceux qui se cachent derrière eux ? Sont-ils réellement engagés pour défendre l’intérêt général ?
Cette situation doit nous alerter sur le pouvoir de nuisance croissant de certains lobbys utilisant les thématiques environnementales pour assoir leur domination sur l’opinion publique. Une domination acquise à coups de diffusion d’informations erronées, destinées uniquement à provoquer un vent de panique sans réel fondement. L’année électorale qui se profile sera sûrement parsemée de ces opérations de désinformation dont le but est de créer un rapport de force virtuel pour faire valoir, en coulisses, des intérêts personnels sur le dos de citoyens qui, eux, se préoccupent réellement d’écologie.
Mr Fox tend à nous démontrer dans son « documentaire » que l’exploitation des gaz de schiste aux États-Unis a causé des problèmes de santé chroniques chez les particuliers ayant accepté que des compagnies pétrolières procèdent à des forages dans leurs propriétés. Ces problèmes seraient dus à la contamination du sol et de l’eau potable suite à l’extraction du gaz. Cette accusation atteint son paroxysme dans la scène surréaliste où l’on voit un résident réussir à faire enflammer l’eau sortant du robinet de sa cuisine. Mais à aucun moment Mr Fox ne démontre que la présence de gaz soit bien due au forage, ou que cela rende l’eau impropre à la consommation. De plus, il n’apporte aucun témoignage de médecins ou d’autres experts qui confirmeraient le fait que les symptômes de troubles mentaux rapportés par certains résidents soient imputables à l’exploitation du gaz.
Une autre accusation portée par « Gasland » concerne la technique utilisée pour fracturer la roche souterraine et qui consiste à envoyer, à de très grandes profondeurs, de l’eau sous pression. Un volume de 10 000 m3 d’eau par puits de forage étant nécessaire pour cette opération, l’utilisation « abusive » de l’eau est largement décriée dans le film. Il est vrai que cette quantité peut paraître impressionnante or il faut savoir, à titre de comparaison, que c’est la quantité nécessaire pour irriguer un champ de maïs de 80 hectares, et qu’une ville comme Paris consomme 550 000 m3 d’eau potable par jour, ce qui tend à relativiser cette quantité soi-disant « abusive ».
Dès lors, nous sommes en droit de nous interroger sur la nature profonde de ces accusations. D’un point de vue économique, dans le contexte actuel où le prix du gaz a augmenté de 20% en un an, l’exploitation du gaz du schiste pourrait à coup sûr freiner cette augmentation et même induire une baisse significative du tarif du gaz comme cela s’est produit aux États-Unis ces dernières années. D’un point de vue écologique, dans un contexte post-Fukushima où les centrales nucléaires sont considérées comme des menaces potentielles, le gaz de schiste est une énergie sûre et son exploitation est une alternative à l’utilisation d’un uranium dangereux et notoirement néfaste pour la santé.
Quel est donc l’objectif réel de ces militants ou de ceux qui se cachent derrière eux ? Sont-ils réellement engagés pour défendre l’intérêt général ?
Cette situation doit nous alerter sur le pouvoir de nuisance croissant de certains lobbys utilisant les thématiques environnementales pour assoir leur domination sur l’opinion publique. Une domination acquise à coups de diffusion d’informations erronées, destinées uniquement à provoquer un vent de panique sans réel fondement. L’année électorale qui se profile sera sûrement parsemée de ces opérations de désinformation dont le but est de créer un rapport de force virtuel pour faire valoir, en coulisses, des intérêts personnels sur le dos de citoyens qui, eux, se préoccupent réellement d’écologie.