Dans les premiers jours de la catastrophe, le Japon était prêt à accueillir un avion de type Antonov transportant du matériel destiné à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima. Mais la décision de l’ambassadeur de France au Japon de faire distribuer des pastilles d’iode aux membres de la communauté française a irrité les autorités locales. Le fait de distribuer ces pastilles monte d’un cran le niveau d’alerte nucléaire qui asse de 5 à 6. Pour montrer sa désapprobation, le gouvernement nippon a refusé cette aide matérielle d’urgence. EDF avait réuni en un temps record les moyens nécessaires, y compris louer un appareil de ce type qui est très dur à trouver sur le marché civil du transport aérien. D’autres informations commencent aussi à filtrer sur les échantillons prélevés dans le sol à proximité de cette centrale par les Américains. Il semblerait que l’analyse des échantillons démontre que le sol était contaminé déjà avant le tremblement de terre.