Alors que nous avons la confirmation, grâce à Wikileaks, que les Etats Unis ont engagés une stratégie pour influencer les minorités en France (rapport de Charles Rivkin, actuel ambassadeur des Etats Unis en France, envoyé le 19 janvier 2010 sous le titre « Minority Engagement Strategy), on ne peut s’empêcher de se demander si certaines opérations marketing de marques emblématiques ne sont pas guidées par cette volonté d’imposer la culture américaine aux pays étrangers.
Ainsi cette récente opération de Street Marketing de Coca Cola qui consiste à faire s’arrêter un camion dans les quartiers défavorisés des grandes villes pour distribuer… du bonheur ! En effet, ce “Happiness Truck“ permet aux passants d’appuyer sur un gros bouton qui libère alors des bouteilles de Coca, des goodies, des ballons de foot et même des planches de Surf !
Cette opération qui a démarré au Brésil, a été dupliquée aux philippines et devrait être étendue à d’autres pays. Elle a évidemment fait l’objet de captures vidéo qui sont diffusées sur les pages Face Book de la marque et sur You Tube pour maximiser sa couverture et son influence !
Juste une opération Marketing de plus ? Pas quand on connaît la puissance de frappe de Coca Cola et surtout pas quand la marque en question est à ce point associée à une culture : celle de l’Amérique.
Quand la camion rouge marqué Coca Cola va à la rencontre des foules défavorisées pour diffuser un message autour du bonheur, c’est en fait beaucoup plus qu’une marque qui est mise en avant et les retombées ne se mesurent pas qu’à l’évolution de la courbe des ventes. C’est toute l’influence culturelle américaine qui est en marche et qui instille son message au niveau mondial.
Au regard de la précision des modes opératoires des stratégies d’influence culturelle des Etats Unis, on ne peut que penser que ces opérations s’inscrivent dans un cadre coordonné, qui vise plus largement à faire progresser les intérêts nationaux américains. Il est clair que dans ce contexte de guerre économique et culturelle, le marketing des marques est devenu une arme stratégique au service des Etats. Alors, à quand des opérations concertées entre Chanel, Dior, Vuitton… et le Ministère des Affaires Etrangères pour accroitre l’influence culturelle de la France au niveau mondial ?
Jean-Marc Aimé
Ainsi cette récente opération de Street Marketing de Coca Cola qui consiste à faire s’arrêter un camion dans les quartiers défavorisés des grandes villes pour distribuer… du bonheur ! En effet, ce “Happiness Truck“ permet aux passants d’appuyer sur un gros bouton qui libère alors des bouteilles de Coca, des goodies, des ballons de foot et même des planches de Surf !
Cette opération qui a démarré au Brésil, a été dupliquée aux philippines et devrait être étendue à d’autres pays. Elle a évidemment fait l’objet de captures vidéo qui sont diffusées sur les pages Face Book de la marque et sur You Tube pour maximiser sa couverture et son influence !
Juste une opération Marketing de plus ? Pas quand on connaît la puissance de frappe de Coca Cola et surtout pas quand la marque en question est à ce point associée à une culture : celle de l’Amérique.
Quand la camion rouge marqué Coca Cola va à la rencontre des foules défavorisées pour diffuser un message autour du bonheur, c’est en fait beaucoup plus qu’une marque qui est mise en avant et les retombées ne se mesurent pas qu’à l’évolution de la courbe des ventes. C’est toute l’influence culturelle américaine qui est en marche et qui instille son message au niveau mondial.
Au regard de la précision des modes opératoires des stratégies d’influence culturelle des Etats Unis, on ne peut que penser que ces opérations s’inscrivent dans un cadre coordonné, qui vise plus largement à faire progresser les intérêts nationaux américains. Il est clair que dans ce contexte de guerre économique et culturelle, le marketing des marques est devenu une arme stratégique au service des Etats. Alors, à quand des opérations concertées entre Chanel, Dior, Vuitton… et le Ministère des Affaires Etrangères pour accroitre l’influence culturelle de la France au niveau mondial ?
Jean-Marc Aimé