La filiale Texaco Petroleum Company du groupe pétrolier américain Chevron a été condamnée lundi à payer huit milliards de dollars par la justice équatorienne pour avoir déversé des déchets entre 1964 et 1990 dans des fosses à ciel ouvert, qui ont ensuite contaminé sols et rivières. Le président socialiste équatorien Rafael Correa, n’a pas hésité à déclarer que Chevron avait commis "un crime contre l'humanité" car selon ses dires "Des villages entiers ont été exterminés par cette pollution". Les structures de la société civile comme l'ONG internationale de défense de l'Amazonie Amazon Watch ont bien accueilli ce jugement. Chevron doit affronter une population de 30.000 habitants qui se plaignent en outre de maladies et même de cancers qu'ils attribuent à cette pollution. Texaco aurait contaminé une vaste zone du territoire national à cause de ses rejets polluants dans les estuaires et les fleuves utilisés comme source d’eau potable, d’irrigation et de pêche.
Texaco demeura au pays pendant 28 ans, fora 339 puits, lâcha quotidiennement dans l’environnement plus de 22 millions de litres de déchets industriels, brûla 10 millions de pieds cubiques par jour, versa 16,8 millions de barils de cru, causa la déforestation de plus d’un million d’hectares de forêts tropicales humides.
Pour contre attaquer, le pétrolier américain essaie de jouer sur les aspects juridiques du dossier. En l’occurrence le fait d’avoir recours à des enquêteurs privés pour fausser les règles d’un procès. S’appuyant sur un document rédigé un cabinet d’avocats travaillant pour les plaignants contre Chevron, le groupe pétrolier accuse ces derniers d’avoir utilisé les services d’un enquêteur américain pour discréditer certains témoins de Chevron.
Texaco demeura au pays pendant 28 ans, fora 339 puits, lâcha quotidiennement dans l’environnement plus de 22 millions de litres de déchets industriels, brûla 10 millions de pieds cubiques par jour, versa 16,8 millions de barils de cru, causa la déforestation de plus d’un million d’hectares de forêts tropicales humides.
Pour contre attaquer, le pétrolier américain essaie de jouer sur les aspects juridiques du dossier. En l’occurrence le fait d’avoir recours à des enquêteurs privés pour fausser les règles d’un procès. S’appuyant sur un document rédigé un cabinet d’avocats travaillant pour les plaignants contre Chevron, le groupe pétrolier accuse ces derniers d’avoir utilisé les services d’un enquêteur américain pour discréditer certains témoins de Chevron.