Deux études scientifiques sur les édulcorants auraient démontré les dangers de l’aspartame :
Une première étude réalisée au Danemark portant sur 59 334 femmes enceintes, aurait prouvé que la consommation d’aspartame augmente les risques d’accouchements prématurés de 29%.
En Italie, une seconde étude réalisée par le centre de recherche sur le cancer Ramazzini, révèle que des souris ayant ingéré de l’aspartame ont développé des cancers du foie et des cancers du poumon. Pourtant, nous apprenons aujourd’hui que les experts de l’Anses (Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) démentent les résultats de ces études et ont décidé de ne pas baisser la dose journalière admissible de l’aspartame fixée à 40mg/K de poids corporel par jour.
En 1977 au États Unis, la Food Drug Administration a refusé d’agrémenter une nouvelle molécule proposée par le laboratoire pharmaceutique Searl (depuis racheté par Monsanto) : l’aspartame ! Après avoir découvert de nombreuses erreurs dans les tests de toxicité, la FDA va même jusqu'à demander une procédure pénale. Donald Rumfseld est alors nommé à la présidence du laboratoire, le procureur chargé de l’enquête pénale démissionne pour rejoindre le cabinet d’avocat de Searl et un nouveau responsable est nommé à la tête de la FDA. En juillet 1981, contre l’avis du comité scientifique, la mise sur le marché de l’aspartame est validée… Aujourd’hui, avec cette question sur l’aspartame, ce ne sont pas moins de 6 000 produits alimentaires et pharmaceutiques appartenant aux plus grands groupes mondiaux qui sont concernés.
Si l’aspartame devait être officiellement déclaré « substance dangereuse », une telle décision administrative entraînerait le retrait des rayons les sodas, les yaourts, les chewing-gum… c’est à dire cela reviendrait à stopper des chaînes de production entières avec toutes les conséquences que cela imposerait sur les “business model“ de ces marques et les emplois associés. Notons enfin que le doute qui plane sur l’aspartame met une nouvelle fois en lumière les limites du mode opératoire du principe de précaution.
Jean-Marc Aimé
Une première étude réalisée au Danemark portant sur 59 334 femmes enceintes, aurait prouvé que la consommation d’aspartame augmente les risques d’accouchements prématurés de 29%.
En Italie, une seconde étude réalisée par le centre de recherche sur le cancer Ramazzini, révèle que des souris ayant ingéré de l’aspartame ont développé des cancers du foie et des cancers du poumon. Pourtant, nous apprenons aujourd’hui que les experts de l’Anses (Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) démentent les résultats de ces études et ont décidé de ne pas baisser la dose journalière admissible de l’aspartame fixée à 40mg/K de poids corporel par jour.
En 1977 au États Unis, la Food Drug Administration a refusé d’agrémenter une nouvelle molécule proposée par le laboratoire pharmaceutique Searl (depuis racheté par Monsanto) : l’aspartame ! Après avoir découvert de nombreuses erreurs dans les tests de toxicité, la FDA va même jusqu'à demander une procédure pénale. Donald Rumfseld est alors nommé à la présidence du laboratoire, le procureur chargé de l’enquête pénale démissionne pour rejoindre le cabinet d’avocat de Searl et un nouveau responsable est nommé à la tête de la FDA. En juillet 1981, contre l’avis du comité scientifique, la mise sur le marché de l’aspartame est validée… Aujourd’hui, avec cette question sur l’aspartame, ce ne sont pas moins de 6 000 produits alimentaires et pharmaceutiques appartenant aux plus grands groupes mondiaux qui sont concernés.
Si l’aspartame devait être officiellement déclaré « substance dangereuse », une telle décision administrative entraînerait le retrait des rayons les sodas, les yaourts, les chewing-gum… c’est à dire cela reviendrait à stopper des chaînes de production entières avec toutes les conséquences que cela imposerait sur les “business model“ de ces marques et les emplois associés. Notons enfin que le doute qui plane sur l’aspartame met une nouvelle fois en lumière les limites du mode opératoire du principe de précaution.
Jean-Marc Aimé