L’impact de l’affaire d’espionnage chez Renault

Une des manières de mesurer cet impact est de recenser leur nombre d’apparition de l’Ecole de guerre économique de Paris dans les médias français et étrangers à la suite du déclenchement de l’affaire d’espionnage industriel chez Renault. En moins d’une semaine, l’EGE a été citée dans plus de quarante interviews (Tv, radio, presse) ou articles. CNN, BBC, Financial Times, agence Reuter. Cette résonance est exceptionnelle. L’EGE a été très régulièrement citée dans les médias depuis sa création en 1997. Elle a eu plusieurs fois un reportage dans les journaux du prime time de Tf1, France 2  et France3  ainsi que sur de nombreuses chaines de télévision étrangère. Mais c’est la première fois dans son existence qu’elle est autant sollicitée en un si court laps de temps. La portée symbolique de Renault dans le paysage industriel français y est sans doute pour quelque mais c’est l’intervention du député Bernard Carayon dans un premier temps et la petite phrase d’Eric Besson sur la guerre économique jeudi 6 janvier qui ont déclenché ce feu médiatique. D’une manière générale, les journalistes essaient de comprendre le pourquoi de cette affaire d’espionnage et surtout d’élargir le débat. Autrement dit, la question qui revient le plus souvent porte sur la mutation des affrontements économiques et la position de la France dans ce domaine.