La montée en puissance des entreprises de construction chinoises dans le monde n’est plus à démontrer, mais qu’en est-il des entreprises françaises en Chine? D’après la revue américaine, Engineering News Records, qui vient d’établir le classement mondial dans le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP), deux entreprises chinoises, China Railway Construction et China Railway Group, ont pris les places de leader aux groupes français Vinci Construction et Bouygues Construction.
Les entreprises chinoises absorbent de plus en plus de marchés en Europe, même ceux considérés comme « réservés ». Une seule situation était jusqu’alors connue, celle concernant la cimenterie Lafarge, mais de nouveaux cas apparaissent. C’est le cas de la tour Carpe Diem dans le quartier d’affaires de la Défense, ou encore, la création en Pologne, entre Varsovie et Lodz, de deux autoroutes, financées par des fonds européens. Tandis que les états européens ouvrent leurs portes, la Chine reste, quant à elle, toujours rétissante à l’ouverture de son marché. L’Etat chinois qui comprend 1,4 milliard d’habitants avec une forte croissance économique et des travaux d’infrastructures d’ampleur conséquents a mis en place des mesures protectionnistes comme l’implantation d’entreprises étrangères. Luisa Todini, president of the European Construction Industry Federation (FIEC), a déclaré « she did want protectionism but reciprocal "respect of the rules" ».
Le groupe français, Bouygues Construction, a peut-être trouvé une bonne approche du marché chinois avec l’acquisition en 1986 de Dragages Hong Kong. En effet, la région administrative spéciale bénéficie d’avantages non négligeables, tels qu’une fiscalité favorable, un cadre juridique simple, etc. Cette région pourrait être observée comme le défaut de la cuirasse chinoise et Dragages Hong Kong comme le fer de lance du groupe.
La filiale de l’industriel français a remporté deux appels d’offres du gouvernement hongkongais : un premier contrat d’une valeur de 490 millions d’euros, pour la construction d’un terminal portuaire accueillant des paquebots de croisière (Cruise terminal building) ; un second pour la construction d’un tunnel, de Hong Kong à Canton, pour un total de 360 millions d’euros. Ces deux projets, qui ne sont pas les premiers dans cette région permettent à Bouygues de préserver ses positions dans la zone asiatique chinoise.
Clément Cesbron
Les entreprises chinoises absorbent de plus en plus de marchés en Europe, même ceux considérés comme « réservés ». Une seule situation était jusqu’alors connue, celle concernant la cimenterie Lafarge, mais de nouveaux cas apparaissent. C’est le cas de la tour Carpe Diem dans le quartier d’affaires de la Défense, ou encore, la création en Pologne, entre Varsovie et Lodz, de deux autoroutes, financées par des fonds européens. Tandis que les états européens ouvrent leurs portes, la Chine reste, quant à elle, toujours rétissante à l’ouverture de son marché. L’Etat chinois qui comprend 1,4 milliard d’habitants avec une forte croissance économique et des travaux d’infrastructures d’ampleur conséquents a mis en place des mesures protectionnistes comme l’implantation d’entreprises étrangères. Luisa Todini, president of the European Construction Industry Federation (FIEC), a déclaré « she did want protectionism but reciprocal "respect of the rules" ».
Le groupe français, Bouygues Construction, a peut-être trouvé une bonne approche du marché chinois avec l’acquisition en 1986 de Dragages Hong Kong. En effet, la région administrative spéciale bénéficie d’avantages non négligeables, tels qu’une fiscalité favorable, un cadre juridique simple, etc. Cette région pourrait être observée comme le défaut de la cuirasse chinoise et Dragages Hong Kong comme le fer de lance du groupe.
La filiale de l’industriel français a remporté deux appels d’offres du gouvernement hongkongais : un premier contrat d’une valeur de 490 millions d’euros, pour la construction d’un terminal portuaire accueillant des paquebots de croisière (Cruise terminal building) ; un second pour la construction d’un tunnel, de Hong Kong à Canton, pour un total de 360 millions d’euros. Ces deux projets, qui ne sont pas les premiers dans cette région permettent à Bouygues de préserver ses positions dans la zone asiatique chinoise.
Clément Cesbron