Guy Gweth a rédigé une analyse percutante sur son blog Intelligence stratégique § Diplomatie économique.
Témoignage : « Lorsqu’en juillet 2007, j’ai été amené à travailler pour la première sur « le dossier Areva au Niger » en compagnie d’autres experts en intelligence économique de l’École de Guerre Économique de Paris, le briefing m’a immédiatement connecté à un schéma similaire en Afrique : le Delta du Niger (Lire notre article « Delta du Niger : le rapport qui dérange » publié par Commodesk le 25 août 2010). Notre mission était d’autant plus excitante que ses findings restent d’actualité aujourd’hui : il fallait entrer dans la peau des « opposants » à Areva au Niger (concurrents, gouvernement, ONG, populations locales et leaders d’opinion), respirer comme eux, penser comme eux, argumenter comme eux, planifier comme eux. C’est extraordinaire de voir la batterie de mesures que nous avions rassemblées, sans être Nigériens, qui pouvaient fragiliser le client. »
Cette analyse conforte d’autres témoignages d’Africains sur l’approche par le haut des pays africains. L'approche par le bas est centrée sur les aspects renseignement/sécurité et non sur des démarches d’influence à moyen long terme dans un rapport gagnant/gagnant. Les nouvelles élites africaines recherchent une autre forme de contact avec les groupes français. Il en est de même pour les populations locales. L’action individuelle caritative de l’épouse du cadre d’Areva qui a été enlevé ne suffit pas à combler le vide. Il devient urgent de repenser ce type d’approche.
Témoignage : « Lorsqu’en juillet 2007, j’ai été amené à travailler pour la première sur « le dossier Areva au Niger » en compagnie d’autres experts en intelligence économique de l’École de Guerre Économique de Paris, le briefing m’a immédiatement connecté à un schéma similaire en Afrique : le Delta du Niger (Lire notre article « Delta du Niger : le rapport qui dérange » publié par Commodesk le 25 août 2010). Notre mission était d’autant plus excitante que ses findings restent d’actualité aujourd’hui : il fallait entrer dans la peau des « opposants » à Areva au Niger (concurrents, gouvernement, ONG, populations locales et leaders d’opinion), respirer comme eux, penser comme eux, argumenter comme eux, planifier comme eux. C’est extraordinaire de voir la batterie de mesures que nous avions rassemblées, sans être Nigériens, qui pouvaient fragiliser le client. »
Cette analyse conforte d’autres témoignages d’Africains sur l’approche par le haut des pays africains. L'approche par le bas est centrée sur les aspects renseignement/sécurité et non sur des démarches d’influence à moyen long terme dans un rapport gagnant/gagnant. Les nouvelles élites africaines recherchent une autre forme de contact avec les groupes français. Il en est de même pour les populations locales. L’action individuelle caritative de l’épouse du cadre d’Areva qui a été enlevé ne suffit pas à combler le vide. Il devient urgent de repenser ce type d’approche.