La France subit aujourd’hui des stratégies d’influence qu’il devient impératif de décrypter. Les influences extérieures proviennent hélas souvent de pays amis. C’est le cas des États-Unis qui opèrent derrière nos lignes dans les banlieues françaises. Benjamin Pelletier (promotion 8 de l’Ecole de guerre économique et consultant en management interculturel) et a rédigé un excellent papier sur ce sujet sur son blog gestion des risques interculturels. Il relève notamment que les diplomates américains qui cherchent de la matière grise non exploitée parmi les jeunes scolarisés des quartiers n’ont pas toujours une position neutre ; Ils jouent sur nos failles et présentent leur pays comme un modèle d’intégration. Ils oublient dans ces opérations de propagande sur le rêve américain de comptabiliser le nombre de ghettos noirs dans les métropoles nord-américaines. Ils font aussi abstraction du climat de violence permanente des gangs de jeunes qui s’entretuent. Ils préfèrent taire la proportion écrasante de la population noire et de latinos dans les prisons américaines. Ils omettent enfin de souligner que lors des émeutes raciales, la Garde nationale américaine tire à balles réelles sur les émeutiers alors que la police française n’a pour l’instant pas encore fait usage de ses armes pour riposter aux tirs des émeutiers.