L’article du Monde daté du 10 juillet 2010 analyse le double langage chinois à l’égard des compagnies occidentales. Le patron de General Electric, Jeffrey Immelt, a précisé devant la presse italienne : "Je suis très préoccupé par la Chine", affirmait-il, disant y rencontrer "les pires conditions de travail depuis vingt-cinq ans."
Les autorités chinoises mettent donc en œuvre une politique d’accroissement de puissance qui prend à revers le discours des libéraux. Les universitaires n’ont comme commentaire à apporter à cette réalité que des commentaires creux (les délocalisations sont inévitables, les relocalisations sont rares et peu significatives et peu en phase avec la problématique de fond : comment contrer un pays qui utilise l’économie de marché comme moyen d’accroitre sa puissance ? Le sourire entendu de l’économiste Olivia Bouba-Olga ou l’art de la rhétorique du site Mediapart bien connu dans sa politique éditoriale de traquer le scandale sans aborder bien entendu la question centrale. Edwy Pleynel a un passé militant internationaliste. Les réalités économiques de la survie et le développement des territoires (quel qu’ils soient) sont le cadet de ses soucis. Bref, un journaliste bien utile pour Pékin dans sa partie de jeu de go avec les puissances occidentales ; Longtemps privilégié par le discours a-étatique sur les rapports de force économiques, certains commencent sérieusement à se demander si il n’est pas temps de redéfinir un discours géopolitique sorti des ornières de la guerre froide (les gentils libéraux contre les méchants communistes).
Ces actions chinoises de protectionnisme invisible s’accompagnent d’opérations d’influence bien ciblées. La France vient par exemple d’être dégradée par l’agence de notation chinoise Dagong qui abaisse également la note du Royaume-Uni et du Japon à AA-, c'est à dire de trois rangs comme pour la France. «La situation fiscale de ces pays s'est détériorée de façon significative avec la crise», explique le rapport de Dagong. Les Etats-Unis perdent aussi leur triple A et tombe à AA avec des perspectives négatives. Ce petit exercice traduit la manière dont l’Etat chinois exploite les contradictions structurelles du monde occidental. Cette guerre de l’information financière est déjà maîtrisée par Pékin depuis la fin des années 90.
Les autorités chinoises mettent donc en œuvre une politique d’accroissement de puissance qui prend à revers le discours des libéraux. Les universitaires n’ont comme commentaire à apporter à cette réalité que des commentaires creux (les délocalisations sont inévitables, les relocalisations sont rares et peu significatives et peu en phase avec la problématique de fond : comment contrer un pays qui utilise l’économie de marché comme moyen d’accroitre sa puissance ? Le sourire entendu de l’économiste Olivia Bouba-Olga ou l’art de la rhétorique du site Mediapart bien connu dans sa politique éditoriale de traquer le scandale sans aborder bien entendu la question centrale. Edwy Pleynel a un passé militant internationaliste. Les réalités économiques de la survie et le développement des territoires (quel qu’ils soient) sont le cadet de ses soucis. Bref, un journaliste bien utile pour Pékin dans sa partie de jeu de go avec les puissances occidentales ; Longtemps privilégié par le discours a-étatique sur les rapports de force économiques, certains commencent sérieusement à se demander si il n’est pas temps de redéfinir un discours géopolitique sorti des ornières de la guerre froide (les gentils libéraux contre les méchants communistes).
Ces actions chinoises de protectionnisme invisible s’accompagnent d’opérations d’influence bien ciblées. La France vient par exemple d’être dégradée par l’agence de notation chinoise Dagong qui abaisse également la note du Royaume-Uni et du Japon à AA-, c'est à dire de trois rangs comme pour la France. «La situation fiscale de ces pays s'est détériorée de façon significative avec la crise», explique le rapport de Dagong. Les Etats-Unis perdent aussi leur triple A et tombe à AA avec des perspectives négatives. Ce petit exercice traduit la manière dont l’Etat chinois exploite les contradictions structurelles du monde occidental. Cette guerre de l’information financière est déjà maîtrisée par Pékin depuis la fin des années 90.