Qui a la légitimité de débattre de la morale et de la finalité de la démocratie sur Internet ? Certainement pas Google ! Les deux décisions hautement symboliques prises par la firme américaine à l’égard de la Chine et de BP résument l’opportunisme commercial de cette entreprise qui est prêt à tout pour gagner des marchés.
La nouvelle n’a pas fait grand bruit. Pour obtenir en 2010 le renouvellement de sa licence de fournisseur de contenu en Chine, Google a décidé d’interrompre la redirection automatique des requêtes effectuées depuis son portail chinois vers son site basé à Hong-Kong. Ce système permettait de contourner la censure exercée par les autorités chinoises qui imposaient une ligne de conduite validée par le parti communiste à propos du contenu des requêtes des internautes de leur pays. Le revirement de Google remet en cause l’image de défenseur de la démocratie qu’elle avait voulu se donner après les jeux olympiques de Pékin.
La vente à BP des mots-clés comme marée noire, nappe de pétrole ou actions en réparation illustre le cynisme marchand de Google sur une question-clé de la défense de l’environnement et du développement durable. BP se targue d’agir ainsi pour que son site soit le premier qui apparaisse dans la recherches par mots-clés afin d’aider les internautes à être mieux informés sur la gestion de la marée noire continue dans le Golfe du Mexique. Un tel souci de rendre service de la part de la firme britannique surprend d’autant plus qu’elle n’a rien fait pour éviter cette catastrophe écologique, en ne creusant pas notamment de puits de secours. De son côté, Google peut argumenter qu’elle ne fait que du business. Il n’en demeure pas moins vrai que ces deux décisions plombent sérieusement l’image morale de de la firme californienne de Mountain View.
La nouvelle n’a pas fait grand bruit. Pour obtenir en 2010 le renouvellement de sa licence de fournisseur de contenu en Chine, Google a décidé d’interrompre la redirection automatique des requêtes effectuées depuis son portail chinois vers son site basé à Hong-Kong. Ce système permettait de contourner la censure exercée par les autorités chinoises qui imposaient une ligne de conduite validée par le parti communiste à propos du contenu des requêtes des internautes de leur pays. Le revirement de Google remet en cause l’image de défenseur de la démocratie qu’elle avait voulu se donner après les jeux olympiques de Pékin.
La vente à BP des mots-clés comme marée noire, nappe de pétrole ou actions en réparation illustre le cynisme marchand de Google sur une question-clé de la défense de l’environnement et du développement durable. BP se targue d’agir ainsi pour que son site soit le premier qui apparaisse dans la recherches par mots-clés afin d’aider les internautes à être mieux informés sur la gestion de la marée noire continue dans le Golfe du Mexique. Un tel souci de rendre service de la part de la firme britannique surprend d’autant plus qu’elle n’a rien fait pour éviter cette catastrophe écologique, en ne creusant pas notamment de puits de secours. De son côté, Google peut argumenter qu’elle ne fait que du business. Il n’en demeure pas moins vrai que ces deux décisions plombent sérieusement l’image morale de de la firme californienne de Mountain View.