La tentative de relance du débat sur les OGM

Le 26 mai, suite à la conférence internationale du blé de Saint-Pétersbourg, une étude révélait l’apparition d’une nouvelle menace sur les cultures de blé, la maladie UG99. Certains organismes spécialisés prétendent que cette menace risque de s’étendre au monde entier, en la qualifiant de « sérieux défi » posé aux agriculteurs mondiaux. Parmi ces organismes, on relève la FAO (Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture), la Borlaug Global Rust Initiative (du nom du prix Nobel et père de la révolution verte) et l’International Maize and WheatImprovement Centre. En regardant de plus prêt ces acteurs, on remarque rapidement que les deux derniers possèdent un discours offensif ouvertement pro-OGM. De plus, elles sont reliées à la Fondation Rockefeller par des soutiens ou financements. La Fondation Rockefeller est elle aussi très active dans les OGM et est membre du Groupe Consultatif International sur la Recherche Agricole. Les menaces sont tournées vers l’Asie du Sud, qui produit 20% du blé mondial et vers l’Afrique d’où est originaire la maladie. Les récoltes entières apparaissent menacées selon les experts de ces organismes, la maladie se répandant rapidement par les vents. Aujourd’hui, le dernier bastion à l’adoption généralisée des OGM est la société civile.Cette menace qui pèse sur le blé est à l’origine d’un nouveau discours qui semble aller fortement dans le sens de l’adoption globale des OGM.