« Nous soulignons combien il est vital de rejeter le protectionnisme et ne pas nous replier sur nous-mêmes en ces temps d’incertitudes financières. À cet égard, dans les douze mois à venir, nous nous abstiendrons d’ériger de nouvelles barrières à l’investissement ou aucommerce des biens et des services, d’imposer des nouvelles restrictions ou de mettre en œuvre des mesures de stimulation des exportations contraires aux règles de l’OMC ».
Cette déclaration du G20 à Washington le 15 novembre 2008 illustre très bien le fait qu’à chaque crise économique, le thème du protectionnisme revient à la surface. La crise actuelle que nous connaissons n’échappe pas à la règle. L’Organisation Moniale du Commerce (OMC) et la les accords du GATT ont amené une forte chute des tarifs douaniers, protectionnisme traditionnel. Mais, les formes « invisibles » du protectionnisme tendent à se développer.Ces formes de protectionnismes sont accusées de diminuer significativement les exportations des Etats les moins développés et les activités des entreprises d’envergure modeste. De même, leur effet sur le bien être du consommateur et la protection réelle de l’économie nationale et de ses entreprises etemployées reste floue. En effet, leur étude est plus compliquée que celle des barrières commerciales traditionnelles et les points de vue divergent.
Les nouvelles méthodes et formes de protectionnisme