La SNCF, entreprise européenne, veut devenir une entreprise leader de l'éco-mobilité et a inscrit les enjeux du développement durable comme fil rouge de sa stratégie et de son Projet d'Entreprise 2009-2013. La SNCF déclare avoir mis en place un plan d'actions prenant en compte l'ensemble des impacts environnementaux. Pour ce faire, elle a créé, en 2007, un « Conseil d'orientation du développement durable » composé d'une quinzaine de personnalités et d'experts externes. Derrière ces belles paroles se cache une autre réalité.
Il suffit de se promener le long des grillages qui jouxtent les voies des lignes des RER dont elle a la responsabilité pour mesurer à quel point la SNCF ne respecte pas ses effets d’annonce sur le développement durable. La ligne du REC C est assez symptomatique de l’état déplorable de certains bas côtés des voies. La SCNF ne fait rien pour retirer les détritus qui s’accumulent en bordure ou en contrebas des voies et à côté de certaines stations. Aucun service d’entretien ne procède au ramassage des déchets. Les seuls travaux d’entretien portent sur le débroussaillage. La gestion des déchets n’entre visiblement pas dans la grille de lecture que la SNCF applique aux principes de la préservation de l’environnement. Les moyens humains à déployer ne sont pas gigantesques. Il suffit de déployer un groupe dédié au nettoyage du périmètre des voies sous la responsabilité de la SNCF. Cette action aurait le mérite de démontrer que les paroles sont en accord avec les actes. Notons au passage que les associations écologiques sont très peu actives sur un sujet aussi élémentaire qui est dans leur champ de compétence.
Pour le RER C, la responsabilité de cet état de fait revient à Olivier Devaux, directeur de la ligne C. Le Réseau Ferré de France (RFF) est aussi concerné par ce problème et plus particulièrement François-Régis Orizet, directeur régional Île-de-France de RFF ainsi que Xavier Roche, directeur de l'audit de RFF.
La notation extra-financière sera tôt ou tard impactée par ce genre de problème. Reste à prendre en compte la fiabilité de l’agence Vigeo qui note la SNCF et qui pour l’instant n’a pas réagi sur les mensonges de la SNCF à propos du développement durable.
Il suffit de se promener le long des grillages qui jouxtent les voies des lignes des RER dont elle a la responsabilité pour mesurer à quel point la SNCF ne respecte pas ses effets d’annonce sur le développement durable. La ligne du REC C est assez symptomatique de l’état déplorable de certains bas côtés des voies. La SCNF ne fait rien pour retirer les détritus qui s’accumulent en bordure ou en contrebas des voies et à côté de certaines stations. Aucun service d’entretien ne procède au ramassage des déchets. Les seuls travaux d’entretien portent sur le débroussaillage. La gestion des déchets n’entre visiblement pas dans la grille de lecture que la SNCF applique aux principes de la préservation de l’environnement. Les moyens humains à déployer ne sont pas gigantesques. Il suffit de déployer un groupe dédié au nettoyage du périmètre des voies sous la responsabilité de la SNCF. Cette action aurait le mérite de démontrer que les paroles sont en accord avec les actes. Notons au passage que les associations écologiques sont très peu actives sur un sujet aussi élémentaire qui est dans leur champ de compétence.
Pour le RER C, la responsabilité de cet état de fait revient à Olivier Devaux, directeur de la ligne C. Le Réseau Ferré de France (RFF) est aussi concerné par ce problème et plus particulièrement François-Régis Orizet, directeur régional Île-de-France de RFF ainsi que Xavier Roche, directeur de l'audit de RFF.
La notation extra-financière sera tôt ou tard impactée par ce genre de problème. Reste à prendre en compte la fiabilité de l’agence Vigeo qui note la SNCF et qui pour l’instant n’a pas réagi sur les mensonges de la SNCF à propos du développement durable.