Pipeline Systems Engineering (PSE) et Radon-Ishizumi, et de cinq entreprises en provenance d'Ukraine, de Géorgie, d'Azerbaïdjan, d'Iran et du Turkménistan.
Le point faible de ce projet est que depuis 4 ans, il reste au niveau des déclarations d’intention du côté ukrainien. Sa presentation n’était pas la meilleure quand il était présenté plutôt comme une idée ukrainienne alors qu’il est soutenu par la Georgie, la Pologne, l’Azerbajdzan et la Commission Européenne.
La conjoncture politique actuelle favorise l'implication de l'Iran dans la mise en œuvre des projets de gazoducs dans l'espace eurasiatique avec le coup de froid entre Téhéran et Moscou en raison du soutien par la partie russe de la résolution 1803 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Jusque là, les responsables iraniens avaient préféré s'abstenir d'évaluer les «relations gazières » russo-ukrainiennes, mais maintenant, Téhéran soutient effectivement l'idée de la création d'une nouvelle voie de livraison du gaz de la mer Caspienne vers l'Ukraine, puis dans d'autres pays européens, en alternative au projet russe.
(1) Entretien avec un expert ukrainien. Kiev. – 24.11.2009
Oksana Mitrofanova, docteur en Sciences Politiques, chercheur senior invité à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (Paris, France), et directrice des programmes européens au Centre des recherches stratégiques (Kiev, Ukraine).
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