Qui fait tout ce bruit autour de Toyota? Deux mois que ça dure! Qui alimentent les média? Les associations de consommateurs, les média entre elles, les politiques, les think tank, les industriels eux même! Enfin tout le monde est d’accord : Haro sur le Totem Toyota. Un article par jour à l’Usine nouvelle de Barbara Leblanc , des analyses pointues de la Tribune et des Echos de Philippe Escande au plus fort de la campagne! C’est un problème planétaire, comme l’ont été celui du dépôt de bilan de General Motors et la crise des Supprimes. Tout y passe depuis les problèmes d’air bag, les durites, jusqu’aux tapis de sol…
En terme d’image Toyota est à la voiture voire à l’industrie manufacturière ce que Sony est à la Hifi et Apple aux Ordinateurs. Ses profits sont insolents et sa stabilité boursière relative malgré les attaques informationnelles de ce début année qui n’ont pas durablement affectées l’action et ceci en comparaison avec les yoyos des valeurs françaises consécutifs à la crise. Toyota c’est un modèle de production durable et équitable, la qualité produite n’est qu’une résultante. Dans ce brouhaha, personne n’est là pour rappeler que toute industrie aujourd’hui fonctionne au La du juste à temps, du TPS, du 0 stock et des 5S, tout cela dans un flux tendu. Personne ne parle de la gestion respectueuse du personnel de cette entreprise. L’attachement est réciproque entre l’employeur et ses employés ainsi que le respect mutuel de cet engagement quelque soit la situation. Ce modèle est le socle de la réussite de Toyota et de son expansion mondiale tant au niveau des points de ventes que des usines d’assemblages.
A l’heure des larmoiements des entrepreneurs de l’automobile aux Etats-Unis, qui ferment usine sur usine, dont une partagée avec Toyota, tout comme en France d’ailleurs venant implorer des aides aux politiques et donc aux contribuables en ces temps de crise et qui parallèlement, poursuivant des choix stratégiques de délocalisations. Comment se distinguer et rester droit dans ses bottes ? Regardons un peu de près les chiffres. GM dépose le bilan et est renflouée par le gouvernement américain. Toyota emblème du rebond Japonais, était N°1 Mondial et troisième fournisseur de véhicules sur le territoire américain. Ceci rend d’une certaine façon légitime l’intervention du Président Obama et les exigences d’explications demandées au tout nouveau PDG du groupe : M. Akio Toyoda, petit fils du fondateur donc héritier des valeurs de l’entreprise, tant aux USA qu’au Japon.
« Croyez-moi, les voitures Toyota sont sûres. Nous tentons de rendre nos produits meilleurs…nous n’avons pas caché d’informations, Je suis profondément désolé du dérangement et des craintes causées aux clients en raison des rappels dans de nombreuses régions »
A comparer aux excuses du PDG de GM pour des problèmes comparables mais d’ampleur moindre au niveau du volume des rappels.
« Ce problème prend du temps à apparaître. Il a tendance à se produire sur de vieux modèles qui ne sont plus sous garantie »
Effectivement ces problèmes mettent du temps à émerger, car en arrière plan aussi il y a de très longues batailles d’assureurs, d’experts et d’avocats. Le discours d’excuse du PDG du groupe Akio Toyoda à ses clients, est considéré comme une erreur de communication. Il est clair que lorsqu’un patron s’exprime sur les média son message est construit pour obtenir un impact sur les cibles directes pour l’image (l’arrogance comme la mauvaise foi sont mal venus) et tout comme sur les cibles indirectes telles les parties intéressées, actionnaires, salariés, sous traitants…Ce nouveau patron, certes ancien directeur des opérations internationales, a fait le tour de force de régler en quelque mois des casseroles qui trainent depuis 2003 et de nouvelles qui n’ont encore pas totalement émergé au niveau des média, dans un brouhaha général où chacun considère ces reprises comme des opérations de fidélisation. Il faut noter ici l’efficacité du réseau de distribution de Toyota auprès de ses clients. Sa clientèle fait l’objet d’attentions répétées, lettre d’excuse, lettre de rendez vous, enquête de satisfaction depuis des années et dernièrement elles ont été relayées par des offres promotionnelles. Ce vacarme informationnel est d’autant plus surprenant en France qu’aucun vrai problème n’est survenu en Europe, ce qui justifie l’analyse d’un bras de fer culturel, éthique et technologique entre le Japon et les Etats-Unis. Les Américains souhaitent réimposer leur puissance dans le monde automobile à commencer sur leur territoire et marchés. Cela explique peut-être pourquoi les autorités américaines ont proposé lundi 5 avril 2010 d'infliger à Toyota Motor l'amende maximale de 16,4 millions de dollars pour n'avoir pas informé le gouvernement en temps opportun des problèmes touchant aux pédales d'accélération.
En terme d’image Toyota est à la voiture voire à l’industrie manufacturière ce que Sony est à la Hifi et Apple aux Ordinateurs. Ses profits sont insolents et sa stabilité boursière relative malgré les attaques informationnelles de ce début année qui n’ont pas durablement affectées l’action et ceci en comparaison avec les yoyos des valeurs françaises consécutifs à la crise. Toyota c’est un modèle de production durable et équitable, la qualité produite n’est qu’une résultante. Dans ce brouhaha, personne n’est là pour rappeler que toute industrie aujourd’hui fonctionne au La du juste à temps, du TPS, du 0 stock et des 5S, tout cela dans un flux tendu. Personne ne parle de la gestion respectueuse du personnel de cette entreprise. L’attachement est réciproque entre l’employeur et ses employés ainsi que le respect mutuel de cet engagement quelque soit la situation. Ce modèle est le socle de la réussite de Toyota et de son expansion mondiale tant au niveau des points de ventes que des usines d’assemblages.
A l’heure des larmoiements des entrepreneurs de l’automobile aux Etats-Unis, qui ferment usine sur usine, dont une partagée avec Toyota, tout comme en France d’ailleurs venant implorer des aides aux politiques et donc aux contribuables en ces temps de crise et qui parallèlement, poursuivant des choix stratégiques de délocalisations. Comment se distinguer et rester droit dans ses bottes ? Regardons un peu de près les chiffres. GM dépose le bilan et est renflouée par le gouvernement américain. Toyota emblème du rebond Japonais, était N°1 Mondial et troisième fournisseur de véhicules sur le territoire américain. Ceci rend d’une certaine façon légitime l’intervention du Président Obama et les exigences d’explications demandées au tout nouveau PDG du groupe : M. Akio Toyoda, petit fils du fondateur donc héritier des valeurs de l’entreprise, tant aux USA qu’au Japon.
« Croyez-moi, les voitures Toyota sont sûres. Nous tentons de rendre nos produits meilleurs…nous n’avons pas caché d’informations, Je suis profondément désolé du dérangement et des craintes causées aux clients en raison des rappels dans de nombreuses régions »
A comparer aux excuses du PDG de GM pour des problèmes comparables mais d’ampleur moindre au niveau du volume des rappels.
« Ce problème prend du temps à apparaître. Il a tendance à se produire sur de vieux modèles qui ne sont plus sous garantie »
Effectivement ces problèmes mettent du temps à émerger, car en arrière plan aussi il y a de très longues batailles d’assureurs, d’experts et d’avocats. Le discours d’excuse du PDG du groupe Akio Toyoda à ses clients, est considéré comme une erreur de communication. Il est clair que lorsqu’un patron s’exprime sur les média son message est construit pour obtenir un impact sur les cibles directes pour l’image (l’arrogance comme la mauvaise foi sont mal venus) et tout comme sur les cibles indirectes telles les parties intéressées, actionnaires, salariés, sous traitants…Ce nouveau patron, certes ancien directeur des opérations internationales, a fait le tour de force de régler en quelque mois des casseroles qui trainent depuis 2003 et de nouvelles qui n’ont encore pas totalement émergé au niveau des média, dans un brouhaha général où chacun considère ces reprises comme des opérations de fidélisation. Il faut noter ici l’efficacité du réseau de distribution de Toyota auprès de ses clients. Sa clientèle fait l’objet d’attentions répétées, lettre d’excuse, lettre de rendez vous, enquête de satisfaction depuis des années et dernièrement elles ont été relayées par des offres promotionnelles. Ce vacarme informationnel est d’autant plus surprenant en France qu’aucun vrai problème n’est survenu en Europe, ce qui justifie l’analyse d’un bras de fer culturel, éthique et technologique entre le Japon et les Etats-Unis. Les Américains souhaitent réimposer leur puissance dans le monde automobile à commencer sur leur territoire et marchés. Cela explique peut-être pourquoi les autorités américaines ont proposé lundi 5 avril 2010 d'infliger à Toyota Motor l'amende maximale de 16,4 millions de dollars pour n'avoir pas informé le gouvernement en temps opportun des problèmes touchant aux pédales d'accélération.