En 1945, suite à la capitulation du Japon, l’URSS annexa le sud des Îles Kouriles, appelées Territoires du Nord par les Japonais et dont la partie la plus méridionale se trouve à seulement 7 kilomètres de l’île d’Hokkaido. Depuis cette date, aucun traité de paix na été signé entre les deux pays, ce qui pourrait paraître surprenant 65 ans après la fin de la deuxième guerre mondiale. Les raisons principales sont le contentieux qui porte sur les Îles, réclamées par le Japon depuis de nombreuses années. Les négociations n’aboutissant pas, les Japonais usent des techniques de guerre de l’information pour affirmer leurs revendications et les rendre aussi légitimes que possibles en sensibilisant l’opinion publique. On peut ainsi révéler de nombreuses parades mises en œuvre.
Dans les années 1990, la Russie étant en plein désordre économique, politique et social, de nombreuses cartes et globes terrestres vendus dans les commerces russes présentaient les Îles Kouriles comme faisant partie du territoire japonais, entraînant un mini-scandale et poussant les autorités à retirer de la vente les articles concernés. En juillet 2008, le Japon accueillit le 34ème sommet du G8. Sur le site officiel du sommet, les autorités japonaises ont présenté une carte du Japon, où encore une fois les Îles Kouriles apparaissaient comme faisant parti du territoire japonais.
En 2009, le web russe révélait que des pratiques identiques étaient faites dans les manuels de géographie des écoliers japonais et des cartes vendues dans le pays. Sergei Ponamarev, adjoint au Comité des Relations Internationales de la Région de Sakhaline dénonce également les pratiques de lobbying pro-japonais auprès des hommes politiques et scientifiques Russes.
Ces techniques utilisées par les Japonais, si elles peuvent apparaître comme un affront à l’autorité russe, sont également un réel moyen d’influencer l’opinion publique sur l’intégrité territoriale des îles. Cependant, la guerre de l’information menée par les Japonais dans leurs manuels scolaires n’est pas la première. On se souvient des manifestations ayant eu lieu en 2005 en Chine, pour protester contre des propos qualifiés de révisionnistes sur le massacre japonais de Nankin et publiés dans les manuels destinés aux écoliers japonais.
Pourrait-on alors bientôt assister à une réponse informationnelle de la Russie sur le statut des Îles Kouriles, notamment grâce à la création récente d’une « commission présidentielle contre les falsifications de l’Histoire au détriment des intérêts de la Russie » ?
Dans les années 1990, la Russie étant en plein désordre économique, politique et social, de nombreuses cartes et globes terrestres vendus dans les commerces russes présentaient les Îles Kouriles comme faisant partie du territoire japonais, entraînant un mini-scandale et poussant les autorités à retirer de la vente les articles concernés. En juillet 2008, le Japon accueillit le 34ème sommet du G8. Sur le site officiel du sommet, les autorités japonaises ont présenté une carte du Japon, où encore une fois les Îles Kouriles apparaissaient comme faisant parti du territoire japonais.
En 2009, le web russe révélait que des pratiques identiques étaient faites dans les manuels de géographie des écoliers japonais et des cartes vendues dans le pays. Sergei Ponamarev, adjoint au Comité des Relations Internationales de la Région de Sakhaline dénonce également les pratiques de lobbying pro-japonais auprès des hommes politiques et scientifiques Russes.
Ces techniques utilisées par les Japonais, si elles peuvent apparaître comme un affront à l’autorité russe, sont également un réel moyen d’influencer l’opinion publique sur l’intégrité territoriale des îles. Cependant, la guerre de l’information menée par les Japonais dans leurs manuels scolaires n’est pas la première. On se souvient des manifestations ayant eu lieu en 2005 en Chine, pour protester contre des propos qualifiés de révisionnistes sur le massacre japonais de Nankin et publiés dans les manuels destinés aux écoliers japonais.
Pourrait-on alors bientôt assister à une réponse informationnelle de la Russie sur le statut des Îles Kouriles, notamment grâce à la création récente d’une « commission présidentielle contre les falsifications de l’Histoire au détriment des intérêts de la Russie » ?