La Chine est devenue depuis le début de l’année 2010 le premier exportateur mondial devant l’Allemagne et a dépassé les États-Unis dans la production automobile. Deux signes forts envoyés à nos économies occidentales qui doivent réagir en dénonçant notamment la sous-évaluation du Yuan voulue par Pékin. Contrairement à ce que pourrait prétendre Pascal Lamy, directeur de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ce type de débat n’est pas de court terme… mais il s’agit bien là de la sauvegarde de nos emplois et nos industries, vecteur de puissance !! Selon Le prix Nobel d'économie, Paul Krugman, les politiques de changes et de contrôle des capitaux de Pékin avaient causé "la perte de 1,4 millions d'emplois aux États-Unis". L'Europe aussi pense avoir vu des millions de ses emplois industriels s'envoler vers la Chine.
En effet, s’ajoutant aux avantages sociaux de faire fabriquer ses produits en Chine, cette sous-évaluation pousse encore plus nos entreprises à délocaliser leurs usines en Chine et surtout pénalise lourdement nos entreprises sur le marché international. Avec un euro fort et un yuan faible, notre compétitivité macro-économique ne peut être assurée.
Le nouveau commissaire européen désigné au Commerce, le Belge Karel De Gucht, a dénoncé mardi avec vigueur la politique de la Chine en matière de taux de change. "Il est clair que la sous-évaluation de la monnaie chinoise constitue un problème majeur" et "il est clair à mes yeux qu'il s'agit d'une politique délibérée", a-t-il déclaré à la presse, après une audition devant le Parlement européen, qui doit approuver ou rejeter sa nomination.
"Les pressions sur le yuan pour qu'il s'apprécie sont de plus en plus fortes... mais nous ne cèderons pas", déclarait le premier ministre Wen Jiabao à l'agence Chine Nouvelle fin décembre.
En effet, s’ajoutant aux avantages sociaux de faire fabriquer ses produits en Chine, cette sous-évaluation pousse encore plus nos entreprises à délocaliser leurs usines en Chine et surtout pénalise lourdement nos entreprises sur le marché international. Avec un euro fort et un yuan faible, notre compétitivité macro-économique ne peut être assurée.
Le nouveau commissaire européen désigné au Commerce, le Belge Karel De Gucht, a dénoncé mardi avec vigueur la politique de la Chine en matière de taux de change. "Il est clair que la sous-évaluation de la monnaie chinoise constitue un problème majeur" et "il est clair à mes yeux qu'il s'agit d'une politique délibérée", a-t-il déclaré à la presse, après une audition devant le Parlement européen, qui doit approuver ou rejeter sa nomination.
"Les pressions sur le yuan pour qu'il s'apprécie sont de plus en plus fortes... mais nous ne cèderons pas", déclarait le premier ministre Wen Jiabao à l'agence Chine Nouvelle fin décembre.