En Septembre 2009, les habitants de la province du Chhattisgarh prenaient connaissance d’une catastrophe industrielle comme l’Inde en a peu connu. Une cheminée haute de 270m présente au milieu d’une centrale thermique en construction s’est effondrée sur 45 ouvriers indiens à Korba. Les intempéries ont tout d’abord été tenues pour responsables de la chute de la tour, mais depuis la semaine dernière, les véritables coupables ont été désignés par la justice. Il s’agit des trois ingénieurs chinois en charge de la maîtrise d’ouvrage de la centrale thermique de Korba. Employés par la Shandong Electric Power Construction Corporation (Sepco), ces trois ingénieurs ont été inculpés suite à l’enquête de l’Indian National Institute of Technology, qui a supervisé l’enquête technique. Ce dernier a conclu que les matériaux utilisés par la Sepco étaient de piètre qualité, d’un design industriel douteux, que l’étude du terrain menée ne remplissait pas les critères imposés par le droit indien et que le personnel utilisé était dangereusement sous-qualifié. Pour finir, l’imperméabilité des fondations a été mal faite et des négligences dans la supervision du projet ont été soulignées.
Cette médiocrité n’est pas sans rappeler les catastrophes similaires qui ont émaillé l’actualité chinoise cette année. En juin dernier, une tour s’est littéralement retournée à Shanghai, l’immeuble ayant été construit sans fondations. En juillet, c’est une tour de radiotélévision de 186m qui s’est effondrée dans le Hebei. Dans ces deux cas, la corruption a été la cause première de ces catastrophes.
Le Bureau Anti-Corruption de Pékin a lui-même poussé un cri d’alarme face à la corruption qui sclérose le secteur de la construction en Chine. Selon ses propres chiffres, les pratiques frauduleuses ont progressé de 31% annuellement dans le secteur du BTP en Chine. Déjà épinglées par la Banque Mondiale pour leurs pratiques mafieuses aux Philippines, les entreprises chinoises du bâtiment semblent donc poursuivre leurs activités de corruption à l’étranger.
Cette médiocrité n’est pas sans rappeler les catastrophes similaires qui ont émaillé l’actualité chinoise cette année. En juin dernier, une tour s’est littéralement retournée à Shanghai, l’immeuble ayant été construit sans fondations. En juillet, c’est une tour de radiotélévision de 186m qui s’est effondrée dans le Hebei. Dans ces deux cas, la corruption a été la cause première de ces catastrophes.
Le Bureau Anti-Corruption de Pékin a lui-même poussé un cri d’alarme face à la corruption qui sclérose le secteur de la construction en Chine. Selon ses propres chiffres, les pratiques frauduleuses ont progressé de 31% annuellement dans le secteur du BTP en Chine. Déjà épinglées par la Banque Mondiale pour leurs pratiques mafieuses aux Philippines, les entreprises chinoises du bâtiment semblent donc poursuivre leurs activités de corruption à l’étranger.