Automne 2008, cinq ONG s’unissent autour d’une étude commune sur les pesticides dans le raisin de table. A la sortie du rapport de l’enquête, les résultats scandalisent l’opinion publique. En effet, l’étude révèle que 99,2% des échantillons testé sont contaminés par des pesticides dont certains sont interdits d’utilisation en Europe. La consommation de raisin de table en France chute. Les producteurs de raisin de table estiment leur perte à environ 6 millions d’euros.
Les résultats de l’étude
L’étude a été effectuée par un laboratoire allemand, le SOFIA Laboratory à Berlin, à la demande de 5 ONG européennes (Allemagne, Hollande, Hongrie, Italie et France) « afin de rechercher d’éventuels résidus de pesticides ». Elle portait sur l’analyse de 124 échantillons de 1kg achetés dans 16 enseignes de la distribution réparties dans les 5 pays d’origine des ONG. Sur les 124 échantillons, 123 ont été positifs aux pesticides, dont 44% contiendrait 10 ou plus de 10 pesticides. Le raisin avait été cultivé en Turquie, en Italie, en France, en Grèce et en Espagne.
Les forces de l’attaque
La chute de la consommation de raisin de table à la suite de la communication de cette étude à travers les médias a eu un gros impact sur les cultivateurs. La force de l’attaque se retrouve à différents niveau : la caisse de résonance dont dispose une ONG, le thème de la sécurité agroalimentaire est très sensible auprès des populations, l’étude qui s’appuie sur des statistiques choquantes. Enfin, le laboratoire allemand est agréé par le gouvernement français.
La faille de l’attaque
La faiblesse de l’étude est directement formulée dans le dossier, dans l’étude de la teneur moyenne de pesticide par échantillon selon les enseignes, il est noté sous le tableau « NB : les moyennes présentées dans le tableau ci-dessus sont indicatives et n’ont pas de réelle valeur statistique stricte en raison du petit nombre d’échantillons prélevés par enseigne ». La pertinence d’une étude avec si peu d’échantillons a donc très peu valeur, surtout lorsqu’elle s’appuie uniquement sur des statistiques.
Les résultats de l’étude
L’étude a été effectuée par un laboratoire allemand, le SOFIA Laboratory à Berlin, à la demande de 5 ONG européennes (Allemagne, Hollande, Hongrie, Italie et France) « afin de rechercher d’éventuels résidus de pesticides ». Elle portait sur l’analyse de 124 échantillons de 1kg achetés dans 16 enseignes de la distribution réparties dans les 5 pays d’origine des ONG. Sur les 124 échantillons, 123 ont été positifs aux pesticides, dont 44% contiendrait 10 ou plus de 10 pesticides. Le raisin avait été cultivé en Turquie, en Italie, en France, en Grèce et en Espagne.
Les forces de l’attaque
La chute de la consommation de raisin de table à la suite de la communication de cette étude à travers les médias a eu un gros impact sur les cultivateurs. La force de l’attaque se retrouve à différents niveau : la caisse de résonance dont dispose une ONG, le thème de la sécurité agroalimentaire est très sensible auprès des populations, l’étude qui s’appuie sur des statistiques choquantes. Enfin, le laboratoire allemand est agréé par le gouvernement français.
La faille de l’attaque
La faiblesse de l’étude est directement formulée dans le dossier, dans l’étude de la teneur moyenne de pesticide par échantillon selon les enseignes, il est noté sous le tableau « NB : les moyennes présentées dans le tableau ci-dessus sont indicatives et n’ont pas de réelle valeur statistique stricte en raison du petit nombre d’échantillons prélevés par enseigne ». La pertinence d’une étude avec si peu d’échantillons a donc très peu valeur, surtout lorsqu’elle s’appuie uniquement sur des statistiques.