Peu relayé dans la presse grand public, l'annonce de l'annulation d'une commande globale de 8 avions du transport de troupe de nouvelle génération A400M pour un montant de 3,5 milliards d'euros le 6 novembre dernier par le porte parole du gouvernement de l'Afrique du Sud a fait l'effet d'une bombe.Quelques heures plus tard, le ministre de la défense sud africain, Monsieur Sisulu a informe dans un communiqué que le gouvernement sud africain était toujours préoccupé par le renouvellement de la flotte d'intervention militaire stratégique mais que le retard de livraison et les surcouts liés à la production étaient prohibitifs pour le contribuable sud-africain.
L'annonce a pris par surprise les dirigeants d'EADS qui ne s'attendaient pas à une annulation aussi brutale et cette décision tombe au plus mauvais moment car le constructeur européen doit encore finir de négocier ou de renégocier la vente ferme de nombreux appareils avec ses partenaires européens (Royaume Uni, Allemagne, Belgique, Turquie) pour défendre et préserver le programme A400 M pour les années a venir.
Quelques jours plus tard d'ailleurs en plein salon de l'air a Dubaï, le Royaume Un a remis la pression sur EADS en exigeant des garanties plus solides sur le cout total de ses 25 transporteurs de troupe.
Il est clair que cette annulation inopinée aura un impact financier désastreux sur les comptes de l'avionneur européen déjà mis a mal par le retard de l'A380. Ces derniers évènements risquent de porter un coup fatal au programme A400M laissant un boulevard aux « discrets Américains » Lockheed Martin et Boeing ou à nos « amis » russes Antonov et autre Iliouchine.
L'annonce a pris par surprise les dirigeants d'EADS qui ne s'attendaient pas à une annulation aussi brutale et cette décision tombe au plus mauvais moment car le constructeur européen doit encore finir de négocier ou de renégocier la vente ferme de nombreux appareils avec ses partenaires européens (Royaume Uni, Allemagne, Belgique, Turquie) pour défendre et préserver le programme A400 M pour les années a venir.
Quelques jours plus tard d'ailleurs en plein salon de l'air a Dubaï, le Royaume Un a remis la pression sur EADS en exigeant des garanties plus solides sur le cout total de ses 25 transporteurs de troupe.
Il est clair que cette annulation inopinée aura un impact financier désastreux sur les comptes de l'avionneur européen déjà mis a mal par le retard de l'A380. Ces derniers évènements risquent de porter un coup fatal au programme A400M laissant un boulevard aux « discrets Américains » Lockheed Martin et Boeing ou à nos « amis » russes Antonov et autre Iliouchine.